Cours qui mène à la bibliothèque

Son visage reflètait sur le cours d'eau à moitié gelé par le temps. Cette endroit était si paisible et relaxant que peu à peu, elle sentait la chaleur dans tout son corps. Lorsqu'une petite boule de poils fit son apparition à ses côtés, Akilegna resta si surprise qu'elle arrêta de chanter. Elle remonta sa serviette qui était en train de tomber puis elle enleva les mèches rebelles de son visage. Avec attention, elle examina la petite bête puis elle lui sourrit en voyant qu'elle ne semblait pas dangereux.

- Tu es une drôle de bestiole toi?, dit elle sur un ton doux. Est ce que tu
peux t'aider? À vrai dire je ne crois pas car je suis perdu..

Son regard croisa celui de l'animal et elle pu croire une fraction de seconde qu'il allait lui parler.

Un peu plus loins, des pas lourds et métaliques se faisaient entendre un peu plus loins. Un grand homme, en armure complète noire, portant aussi une épée à sa ceinture, approchait du banc, où se trouvait une femme et... une touffe de poil en train de se bercer... Il remarqua un peu plus loin une maison, ressemblant à une bibliothèque (si j'ai bien comprit) et il y avait aussi une rivière.

Seulement les yeux rouges du chevalier noir étaient perceptibless dans son épais casque noir. Lorsqu'il fut arrivé, il reconnut presque tout de suite la femme qui chantait, mais ne laissa rien paraître, pour l'instant. Il posa ensuite son regard sur le lion (si c'est bien ça...) et puis se retourna vers Akilegna, prenant une nouvelle voix, à la fois hautaine et dédaigneuse:

-C'est votra animal, qui se trimousse ainsi?

Si mignon, elle ne pu s'empêcher de le flatter sans lui faire de mal. Elle voulait lui faire sentir qu'il était en sécurité avec elle et que rien ne lui arriverait. En le retirant de sur sa cuisse, Akilegna le prit dans ses bras tout en faisant attention à lui.

Elle allait chanter mais ce petit être prit parole. Un sourire se fit naître sur le visage pâle de la jeune demoiselle.

- Ah! Tu sais parler toi!! Petit coquin, ne sois pas gêné avec moi. Je n'ai rien de gênant, non?

Akilegna réfléchissa un instant et elle vit dans quel état elle était puis elle se mit à rougir.

- Bon d'accord, je suis à moitié nu mais bon, dit elle d'un voix peu forte. Je vais chanter pour toi mais après, tu devras me dire comment tu t'appels.

Cette douce chanson qu'elle chantait depuis si longtemps, elle la rechanta pour Nikos qui semblait tant apprécier. Lors de l'arrivé du chevalier noir, la jeune femme arrêta de chanter puis elle observa le nouveau venu.

- Non! Ce n'est pas mon animal.. Qui êtes vous?

Akilegna sera le petit animal vers elle comme si elle voulait le protéger de l'homme.

(c'est la cour d'un château XD et Nikos est un lion miniature...si on veut XD Euh amusez-vous avec mon post lol)

La petite bête sembla rougir un moment, voyant la réponse de la jeune femme. Il souria néanmoins, car celle-ci ne semblait pas vraiment s'en préoccuper. Il s'accôta sur Akilegna avec joie, en l'écoutant chanter. Mais dès que Nikos vit le nouveau venu, il cessa tout de suite de l'écouter et grogna d'une façon menacante. Il détestait les hommes, encore plus ceux qui étaient armés. Il avait toujours détester Yan, même lorsqu'il n'était pas armés... C'était difficile à expliquer pourquoi, car à chaque fois quil était avec un homme, une femme était près (). Nikos allait l'attaquer, lorsque la jeune femme le serra contre sa poitrine. La boule de poil changea de couleur, vers le bleu pâle, géné comme jamais. Il se colla à son tour sur sa poitrine, de façon visieuse et souria.

- Nikos....murmura-t-il.

Nikos, c'étais le prénom de cette belle créature qui resemblait beaucoup à un lion mais en miniature. Voyant que l'homme ne répondait pas pour l'instant, elle observa Nikos qui se collait sur sa poitrine. Elle eut un soupir de découragement quand il eut un petit sourire malicieux. En quelques secondes, Akilegna prit le petit lion et le déposa sur son épaule.

- Te voilà moins gêner que tentôt, dit elle en souriant. Tu as certainement un maître non?

-Qui suis-je? Personne ne le sais vraiment... Pendant un moment, je peux sembler être quelqu'un et, dans le moment d'après, je pourrais être totalement différent...

Puis, voyant le petit lion lui grogner après, le chevalier noir ne put se retenir d'un petit rire méprisant. Il s'approcha des deux êtres, ne lâchant pas la femme des yeux. Lorsqu'il fut près d'elle, et du petit lion, le chevalier noir regarda le petit lion et lui dit:

-Calme-toi, le minus, moi non plus j'ai aucunement envis d'être avec toi, mais moi, au moins, moi je ne m'en prend pas à toi...

Il remit le regard sur Akilegna, lui faisant une courte révérence, tout en se nommant:

-Je suis Demog Tar'Daran, métamorphe au service de Mentréebre. Je suis à la fois le plus grand chevalier noir en ces terres et protecteur d'élus. Vous vous souvennez de moi?

La tention se faisait grande au moment que Demog approchait de plus en plus de la demoiselle. Pourquoi avançait-il avec autant d’assurance? Ce s’entend en danger, Akilegna déposa Nikos sur le sol puis soudain, son corps se transforma en flamme. La douce chanteuse s’était envolé pour laisser place à une féroce guerrière.

-Si vous faites un pas de plus je vous réduis en cendre et ne vous fiez pas à mon apparence, tonna t’elle d’une voix massacrante.

Demog Tar'Daran, est ce un nom qu’elle devait connaître. Pas à sa connaissance mais son visage lui rappelait une personne mais elle n’en fit rien. La soif de combattre dans ses yeux était hallucinante. Plus rien ne lui faisait peur et elle était prête à bondir sur le nouveau venu.

- Dite moi vos raisons pourquoi vous êtes venu ici? RÉPONDER!!

- Qu'avez vous donc derrière la tête? Vous croyez réellement que je veux vous faire peur? Arrêter moi cela si c'est ce que vous pensez. Je sais très bien que je ne peux faire peur à un chevalier comme vous mais je reste sur la defensive. Question d'assurance!

Lorsqu'il lui expliqua que c'étais pour elle, qu'il était présent ici, elle reprit sa forme normale et récupera sa serviette qui avait tomber au sol.

* Moi, mais comment puis-je interesser un barbare *

- Moi! Vous interessez? Je crois qu'il y a erreur sur la personne Demog.. Si je ne me rappel plus vraiment de mon passé, je ne crois pas que vous le sauriez plus que moi à moins que..

Akilegna resta bouche bé un instant. Si il était venu pour elle, peut-être était-ce un signe. Toujours en restant sur ses gardes, elle tourna autour de l'homme sans le quitter des yeux.

- Dite moi.. qui suis-je?

-Et bien... aux dernières nouvelles, vous vous appeliez Angelika, votre père, si je me souvien bien, était l'un des générals d'Aïkadaé et, avant que l'on ne se perde de vue, nous étions... comment dire... ensemble... En ce moment, vous seriez dans les vingtaines d'années et vous vous demandez aussi comment vous pouriez interesser un barbare...

Demog enleva son casques de sur sa tête, laissant voir aux autres son visage. Un léger sourire était affiché dans son visage:

-D'autres questions?

La demoiselle aimait plus ou moins l'humour de l'homme devant elle mais elle ne répliqua pas. Voulait-il rire d'elle? Si oui, il était bien partit car aucun souvenir ne lui venait en tête sauf au moment où il dit qu'ils étaient tous deux ensembles.

- Ensemble.. nous étions, amoureux? Je me souviens seulement d'une grotte où j'étais prisonnière par.. vous. Comment pourrais-je aimer un homme qui m'a enfermer et même..

Impossible qu'un sentiment d'amour vive dans son coeur après ce qu'il a pu faire. Cependant, une partie d'elle le reconnaissait et était folle amoureuse de lui mais l'autre restait sur ses gardes.

- Ô oui! Je me rappel de toi Demog.. je t'aimais si fort. Maintenant je ne sais plus. Avec tout ce que tu m'as fait.

Le goût de ses lèvres lui revenait peu à peu mais sa souffrance emèrgeait également de ses souvenirs. Son coeur brisé, Akilegna se tourna dos à l'homme qu'elle avait tant aimé.

- Qu'attends- tu de moi Demog? Que je te saute dans les bras et que je t'embrasse avec passion. Je le voudrais mais trop d'images sales à ton propos vient m'envahir.

Cherchant un regard rassurant, elle observa le petit lion.

Demog s'approcha d'Akilegna, déposant son casque sur le banc qui était tout près, et enroula ses bras austour de celle qu'il aimait encore:

-Les gens font souvent des erreures et dans ce monde, il y a aussi des erreurs plus graves que d'autres... Des fois, les erreurs ammènent à de bonnes choses et d'autres fois, elles ammènent à des choses plus mauvaises... et, je crois que j'ai fait plus qu'une grave erreur en te faisant ce que je t'ai fait... et que cette erreur ne pourrait pas être classé pour avoir donné de bonnes choses...

Souvent, depuis les dernières années, Demog avait pensé à elle et il avait encore plus souvent, contrairement à ses habitudes, regrété ce qu'il lui avait fait, lorsqu'ils étaient dans son chez lui. Demog, après son petit discourt, déposa sa tête sur l'épaule d'Akilegna, la collant contre la sienne:

-...Comment pourais-je faire pardonner par celle qui tien encore et toujours emprisonné mon coeur?

-Ma douleur est si intense que même mes flammes ne peuvent la brûler. Te pardonner à l'instant m'est impossible car ma peine ne fait qu'un avec ma rage. Un mélange d'amour et de haine forme mes sentiments envers toi. Je peux te dire je t'aime mais vais-je regretter un jour ses paroles. Mon pardon ne s’achète pas aussi facilement Demog. Te revoir me glace le sang. Je ne sais plus quoi penser de toi.. je suis confuse.

Une courte respiration puis elle reprit.

-Pars loin d’ici et reviens moi seulement dans une semaine. Nous nous retrouverons à la pleine lune près du plus haut de ce royaume. Je t’y attendrais et peut être je te redonnerai mon cœur. Je ne veux pas te donner de faux espoirs mais je ne veux pas que tu m’oublies pour autant.

Pour la dernière fois, la demoiselle tourna son regard vers l’homme qu’elle avait aimé autre fois. Seul le temps pourrait lui dire ce qu’elle souhaitait si fort au fond d’elle. Son pendentif, que sa mère lui avait donné toute jeune lui était encore au cou. En le détachant, elle s’approcha de Demog sans cesser de le regarder. Akilegna lui prit sa main puis elle déposa dans la paume de l’homme le pendentif si précieux à son cœur.

-Avec cela, tu seras sûre et certain que je viendrai à notre rencontre. Si tu m’aimes tu comprendras mon geste. Une dernière chose avant que tu partes.. merci de m’avoir dit qui je suis. Disparaît maintenant!

Tellement que ses émotions étaient fortes, elle en avait oublié le froid de l’automne mais des frissons se mirent à parcourir son corps. Avec douceur, sa main caressa le pelage du petit lion avant de le prendre dans ses bras. De sa voix douce, elle lui proposa de la suivre.

-Nikos, je ne sais si tu as un maître mais je t’invite à me suivre. Ta compagnie me réchauffe le cœur et me fait quasiment oublier tous mes soucis. Pour mieux me connaître, je me présente Akilegna ancienne princesse des fées.. à ce que je me rappel. Je sais, je n’ai pas d’ailes et je me demande bien pourquoi. Si tu es gentil, peut être vais-je chanter pour toi, dit elle en lui souriant avec cœur.

La fée déchu disparu dans une passerelle qui menait tout droit au château, à l’intérieur. Elle avait déposé Nikos sur le sol tout en espérant qui la suive.