Cimetière

Peau de velours comme cape lui serait très utile à ce temps si de l’année. Le tombeau de son père devait se trouver tout près mais ne connaissant pas la ville, elle décida de monter en calèche.

-Veuillez me mener au tombeau d’Axel s’il vous plaît, dit elle en déposant des pièces d’or au creux de sa main.

L’homme lui fit signe que tout était correct tout en fouettant les chevaux pour qu’ils aillent à vive allure. Gardant un regard perplexe sur le siège devant elle, Akilegna laissa le vent la caresser comme il le désirait. Le froid ne la dérangeait plus sous sa cape de velours même qu’elle sentait la chaleur.

Après plusieurs minutes, un grillage se fit voir au côté de la demoiselle. Un grillage qui cachait des milliers de tombeaux aussi beaux les un que les autres. Lorsque la calèche fut arrêté, la jeune femme sortit de la rêverie puis elle descendit du transport. Tout de suite en poussant la portière, elle ne put s'empêcher de chanter ses larmes.


~ ¤Nous étions si bien, mon père
Tu étais mon ange
Nous étions de vrai complice
Mais parfois tout change
Si j’étais encore à tes côtés
Même lors des temps augures
M’avoir promit un nouvel ange
Un ange de musique
Je crois l’avoir trouver ¤ ~

Sa mélodie vaguait comme le vent emporte les feuilles dans les saisons froides. Une brume décorait le sol et on ne pouvait voir où l’on mettait nos pieds. Paisible comme endroit lorsque nous rêvons de retrouver ceux que nous aimons mais triste pour une personne qui a perdu un être cher. Sans arrêter de chanter, elle arriva à destination puis elle se laissa tomber à genoux dans les marches qui menaient au tombeau de son père.

-Je suis là, tout près de toi. Pourquoi es-tu partit sans moi? Je t’aimais tellement mon père. Ada, comme je le disais dans ma jeunesse. Pardonne moi de te réveiller dans ton repos éternel mais je dois absolument te parler.

Déposant la rose qu’elle avait cueillit pour lui un peu plutôt, elle referma
ses mains l’une contre l’autre en observant le ciel.

-Ô déesse du feu! Moi, Akilegna, ta seule descendante, ouvre le paradis pour quelques minutes. Voulant voir une dernière fois le visage de celui qui m’a tout montrer.

Après ses paroles, un grondement se fit entendre dans le cimetière mais la peur avait déjà quitter la demoiselle. La porte du tombeau d’Axel s’ouvrit par une main squelettique qui prit une forme de chair humaine. Un homme d’âge mur descendit les marches gelées puis il ne quitta pas la jeune femme du regard.

-Si belle es- tu devenue ma fille. Ta voix à mes oreilles me réchauffe car je sais maintenant que tu es en vie. De là haut je t’observe et je suis fière de ce que tu es. Je ne peux te parler longtemps mais sache que je suis toujours là pour toi. N’hésite pas à me parler car au delà des nuages je peux t’entendre. Que la sagesse guide tes pas, ne me pleure pas car tu sais qu’il y a une vie après la mort. Nous sommes si bien dans ce monde. Ta vie ne fait que commencer mais je dois te dire que tu joueras un rôle important dans ce monde et beaucoup de monde voudront t’exploiter à cause de ton magnifique don de redonner la vie. Plus les mois avanceront, plus la facilité de contrôler ce pouvoir. Je t’aime ma fille, ne l’oublie jamais.

Axel se baissait à la hauteur du front de sa fille pour y déposer un baiser. Lorsque le contact de ses lèvres sur le front d’Akilegna, le guerrier s’évapora dans une fumée de roses. Elle n’avait rien eut à dire à son père car il vivait à travers elle. Il avait toujours su comment la réconforter et maintenant, la demoiselle se sentait plus puissante côté sentimental. Si fatigué, elle s’endormit dans les marches où une petite neige commença à tomber.

Si endormit, la jeune fée ne se rendait pas compte que tout près d’elle se trouvait un cheval -dragon. Sa robe était d’un noir ébène éclatant et sa carrure était plus musclé qu’un cheval normal. Ce cheval ne semblait pas être perdu parce qu’il repéra rapidement ce qu’il cherchait. Voyant la jeune femme couché au sol, il s’approcha en traînant ses sabots sur les pierres. Ne voulant pas réveiller la demoiselle, le cheval dragon fit comme elle et il se coucha jusqu’au réveille d’Akilegna. Il était un cadeau pour elle. Un cadeau que lui offrait la déesse qu’elle priait chaque soir, la déesse du feu qui était également une des déesses de la guerre.

Le temps avançait et la demoiselle se réveillait peu à peu. Voyant un cheval à ses côtés, elle fut surprise car il n’était pas là lorsqu’elle savait endormi. Avec délicatesse, elle le flatta et elle regagna la carriole qui l’attendait. Le cheval- dragon la suivit tout au long de son parcours jusqu’au royaume du bien mais au lieu de se diriger vers le château de vers, elle demanda au conducteur de la mener au village où elle pourrait changer ses habits.

https://www.youtube.com/watch?v=bhrPE1z6Z4c&feature=related voici Akilegna chanter ^^