Le château près du lac

La brise du vent dans son visage s’amusait à faire voler ses cheveux ébène en tous sens. Les yeux fermés, la jeune déesse écouta le fracas des vagues sur les rochers tout près d’elle. En ouvrant les yeux, son regard de cristal parcouru le lac qui était bien agité. Surment parce que Shwan sentait que quelque chose parviendrait bientôt.

Voulant se rafraîchir, elle posa un pas sur le première marche de l’escalier qui avait vieilli avec l’âge. Sans se tarder, la déesse descendit l’escalier tout en laissant sa robe voler au vent. Trampant ses orteilles dans l’eau, le demoiselle marcha sur le lac comme si un pont était batit.

Shwan cueilli le liquide turquoise dans la paume de sa main tout en disant de sa voix douce :

¤ Pourquoi se grande trouble au fond moi ? Pourtant, tout va pour le mieux.. seulement peut-être un homme à protèger. Le retour d’un être inattendu, voilà la raison. ¤

Levant son regard vers la lune, un sourire rassurant se dessina sur ses lèvres. La lune, loin d’être pleine la rassura grandement.

¤ Vous pouvez sortir de votre cachette Mathias..¤

Ceci, la déesse le dit doucement sans haine dans sa voix. Le dieu du feu avait beau être son rival d’un certain côté mais Shwan et lui savait qu’il devait parfois s’allier pour certaine chose.

-Nul besoin de se cacher lorsqu'on est le feu incarné. La raison est simple : La chaleur. Mais je vois que même si je le voulais, je ne pourrais passer inaperçu.

Le dieu du feu s'était déplacé en personne. Les perspectives changeaient. "Il" était définitivement de retour. Mais les dieux étaient trop lents, trop sûrs d'eux pour bouger. S'il avait à venir, il viendrait, mais eux ne bougeraient pas. Tous sauf le feu. Trop instable pour devenir passif, on ne pouvait laisser le feu inactif. Lakryma était ainsi aussi. Et le feu, c'est la base de l'instinct.

-Ça faisait longtemps, déesse de l'eau. Tu n'as toujours pas trouvé le moyen de conjurer ce sort?

Effectivement, le dieu du feu maintenant près d’elle lui demandant ce qu’il en venait de son sort. En hochant la tête d’un air triste, Shwan prit parole en laissant de côté son sort. Le plus important était la venu de ce dieu.

¤ Vous ne me rendez jamais visite pour rien mon cher. Surment un mortel à protéger, comme je le fais à mon habitude. ¤

Une courte pause puis elle reprit sans dire autre chose. Son sourire était revenu comme si le désespoir avait quitter son visage puis le lac devint soudain calme.

¤ Quel est son nom ? ¤

Depuis plusieurs années et même depuis plusieurs siècles, on confia à la jeune déesse la vie de nombreux hommes. En plus d'être la déesse de l'eau, on disait d'elle que ses gestes envers chacun faisait d'elle un protectrice. L'une des plus douce déesse, Shwan acceptait toujours avec son radieux sourire la charge d'un homme.

-Oh, si ce n'était que d'un mortel dont la vie était en danger, j'aurais fait ceci de moi-même. Mais j'ai bien peur que ce ne soit fort plus grave que ça. Le courant de l'eau doit bien t'en avoir informé de quelconque façon, non? Je crains fort qu'il ne s'agisse de Lui. "Il" est de retour, Schwan. Pour le moment, j'ai envoyé Oromis ici-bas, mais il semblerait qu'il se soit retardé. Il y a quelqu'un en ce monde qui a peut-être le potentiel de vaincre Lui. Tu peux me traiter de fou de le choisir et de croire, mais je garde mon opinion et j'irai jusqu'au bout pour prouver que j'ai raison. Donc oui, j'ai besoin de toi. Je ne suis pas censé être ici, mais je n'en pouvais plus de rien faire. Près d'ici, il y a les portes de Mentréebre. J'aimerais bien si tu pouvais t'y rendre. Il y a là-bas un jeune Marqué. Il s'appelle Soren. D'après ce que j'ai compris, il rêve d'un monde idéaliste où tout le monde serait égal aux autres, mais seul, ne peut rien faire. Il se construit une armée avec des ramassis de rebelles et de paysans pour abattre la monarchie. Mais mon idéal, c'est que ce soit notre armée. Les rois sont trop instables en ce moment, tant du Bien que du Mal. Personne n'a le pouvoir et tout le monde le veut. Avec Soren, c'est une armée stable qui s'installe. Mais il me faut quelqu'un pour la manipuler afin de s'attaquer au vrai problème, Lui. Je suis certain qu'Il va tenter de refaire ce qui s'est passé il y a 100 ans. Mais c'est Lui, il va revenir plus fort. Personne ne me croit au Ciel. On croit que je suis fou et que jamais il ne reviendra. Toi, tu me crois ?

Son visage tendre devint si sérieux en une fraction de seconde que le dieu du feu pu comprendre que cette histoire la tenait à cœur. Que ce soit de protéger ou de venir en aide à une personne, Schwan était toujours partante. Ce fut après un bref silence que la déesse prit parole. Ses paroles étaient tous clairs et précis.

¤Le fou dans l'histoire, ce n'est pas toi mon ami. Les autres dieux, voilà les réels coupables. Depuis la nuit des temps, tu nous avertis de tout et cette fois si, je vais t'appuyer. Dans mon fond intérieur, je le sens.. je le sens près de nous et cela ne m'amuse guère. Je trouverais l'homme dont tu me parles et sous ma surveillance je lui ferai entendre raison. N'es surtout pas peur Mathias, tu sais que tu peux me faire confiance.¤

Sans ajouter un regard ni une parole, sa corps laissa paraître une lumière étincelante puis en lui envoyant un sourire, elle disparu pour se rendre vers le jeune Soren.

-Bonne chance, Schwan. Que la flamme du destin guide tes pas sans jamais arrêter de brûler.

Il la regarda disparaître en vapeur et s'envola dans un tourbillon de feu. Il fallait qu'il retourne au plus vite au Ciel, mais il sentait qu'il aurait très bientôt à redescendre.

Malheureusement pour les dieux, un espion d'aïkadaé servant l'empeureur Kayrk se balader dans le coin afin de dissimuler des traces pour les recherche d'anti-espion de Mentréebre, et il se faufilat grâce à une fiole contenant une potion fort puissante concocté par Kayrk permettant de se caché de tout être ayant une vie, âme, de chair ou divine, et l'espion écoutat la conversation, vers Mentréebre, un jeune homme nomée Soren, levé une armée stable combattre "lui", des information que L'empereur voudrais entendre et récompenserait!, l'espion une fois le départ d'un des dieux partit en courant avant la dissipation de la potion, a ce moment la déesse de l'eau pourrait comprendre que la discution était pas si privée qu'elle aurait pu le pensé, mais trop tard le bruit avait disparut.