Les appartements D'Oromis et Opale

Oromis et Opale arrivèrent finalement à Aïkadaé arès avoir bravé longuement la tempête. En faite, Opale devait s'avouer qu'Oromis avait fait le plus gros du travail, plutôt dire tout... Elle n'avait de contrôler une boule de lumière, qu'elle éteigna finalement, à travers la neige afin de l'aider. Ce nétait pas grand chose...
Ils avaient jusement atteri devant le château de verre; l'établissement de leur demeur. Oromis étant un immortel et Opale une fée, les créateurs de ce magnifique établissement leurs avaient permis de vivre dans une partie de se somptueux palais. Le couple entra donc dans leur demeur.
Cela faisait un moment qu'Opale n'avait pas vu ce verre, mais elle se sentait tout de même en quelque sorte chez elle. C'était des gens de sa ''race'' qui l'avait construit. Elle sourit en se rappelant quelques moments qu'elle avait passé ici avec son époux, mais la réalité retomba durement quand elle pensa à Kayrk. La tempête faisait rage à l,extérieur et elle se doutait que son doux époux ait pleins d'autre chose à faire que l'écouter pour le moment, mais elle devait lui parler de certain détails. Elle en sauterait plusieurs si l'elfe-immortel n'avait vraiment pas le temps, mais elle devait au moins lui dire qu'elle avait reçu une quête de la Déesse Cyzra. Elle se retourna donc vers Oromis, le considéra quelques instants, avant de finalement ouvrire la bouche.

-Roro... Est-ce que ton devoir va cogner à notre porte pendant les 10 prochaines minutes? Demana-t-elle doucement, presqu'innocement.

Elle savait qu'il se douterait qu'elle voudrait lui parler, mais la fée trouvait cela plus polie, plus genti....

Oromis atterit au château de verre un peu plus tard qu'il ne l'avait prévu. Le soleil était déjà couché depuis un bon moment et il devait être près des 23h. Il s'en voulait un peu, car il avait dû faire un détour à cause du courant trop fort dans la région de Trya. Par contre, il était bien heureux d'arriver enfin. La tempête était toujours bien forte et il craignait fort qu'elle ne décide de faire plus de dégats. Si la température venait à monter, ils se trouveraient dans le pétrin car la neige deviendrait de la pluie qui gèlerait. Ce phénomène deviendrait bien dangeureux pour les royaumes. Il n'avait cessé de penser que le pire pouvait arriver avec cette température, même s'il savait qu'il s'en faisait trop. Par contre, il trouvait cette neige vraiment inhabituelle. En plusieurs années, il avait été bien rare qu'une tempête de la sorte était survenue. Les dieux avaient donc raison; la nature est en train de se rebeller. Pour le moment, il s'inquiétait qu'il y aille des victimes parmis les paysans. Heureusement qu'il ne faisait pas plus froid non plus. Puis, il y avait ce qu'Opale devait lui dire. Cela aussi avait occupé son esprit un long moment. Il avait peur de ce qu'avait pu faire Karyk à son égard. Il semblait bien que malgré l'estime que l'Immortel avait pour le maître, ce dernier n'en avait gagné aucune pour lui. Pour le moment, il ne pouvait que l'écouter. Il devait prendre le temps d'occuper ses pensées à autre chose que la température, du moins pour l'instant. Il s'en occuperait le lendemain si elle n'avait pas changée.

Il se sortit de ses pensées lorsqu'Opale lui parla. Elle semblait se préoccuper aussi de ce climat anormal. Il ne savait que répondre. Pour le moment, tout était stable malgré la tempête, donc il ne devrait rien se passer de majeur, au minimum durant les prochaines 10 minutes. De plus, il ne voulait plus s'en occuper pour cette journée. Il allait passer la nuit à faire quelques recherches et probablement détendre son esprit.

-Ne t'inquiète pas, rien ne se passera. Je règlerai ça demain si rien n'a changé. Pour l'instant, j'ai plus important à faire que cette tempête et c'est toi. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Opale aussi avait trouvé la température inquiètante. Ce n'était pas tout les jours qu'il y avait une aussi grosse tempête... C'était même assez rare. Mais elle devait avoir l'avis d'Oromis...
Elle regardait autour, essayant de trouver les bons mots pour décrire ce qui c'était passer. Cependant, elle se dépêcha, car elle savait qu'il n'y avait qu'Oromis qui pouvait la trouver plus importante qu'une tempête... Elle ne voulait donc pas lui faire perdre son temps.
Elle finit par trouver les mots plus ou moins juste de ce qui c'était passé au total. Devrait-elle parler de tout ce que Kayrk lui avait dit? Non, ça serait trahir la confiance de ce dernier et une fois cette erreur fait, elle ne pourrait plus jamais rendre son esprit meilleur. Elle prit une grande respiration et se décida finalementà parler.

-C'est n'est pas ce qui c'est passer avec Kayrk qui me trouble... Lui, je ne savais même pas que je le verrais, il ne m'a rien fait.... Le problème... ou plutot ma peur... C'est ce qui c'est passé avant... Je suis allée prier la déesse de la Lumière, Cyzra, et elle m'est apparue! Je n'en croyais pas mes yeux! Elle m'a parlé, pas très longtemps, mais assez pour me donner une quête...

Elle s'arrêtant, regardant toujours son époux, cherchant une quelconque émotion qui pourrait lui dire qu'il était colérique, joyeux, ou peut-être même surpris? Mais elle avait commencer, elle devait finir...

-Je dois rendre... Kayrk... Gentil...

C'était soriti. Elle trouvait cela étrange, mais le fait d'en avoir parler lui faisait rendre cela moins impressionnant, moins grand. Cependant, elle se doutait, à l'inteligence et à l'instin que son bien-aimé avait, qu'il devinerait qu'elle l'avait accepté presque sur un coup de tête, troubée qu'elle avait été...

Oromis écouta sans broncher ce qu'avait à lui confier Opale. Il savait mieux que quiconque que les dieux n'apparaissaient pas à n'importe qui. Il avait eu vent que Cyzra était descendue sur le continent mais il n'avait aucune idée qu'elle était allée voir Opale. Puis cette dernière lui révéla sa terrible mission. Siegfried ne répondit pas avant un long moment. Il se perdit un long moment dans ses émotions, mais ne laissa transparaître auncune de celles-ci. Il cacha ses pensées et se mit à réfléchir à toute vitesse. Il croisa les bras et ferma les yeux, ce qui d'habitude ne laissait pas un bon présage pour celui qui tenterait de le déranger.

*Qu'est-ce que cette mission!? Rendre Karyk gentil....comment sera-t-il possible d'en faire autant? Cette homme serait prêt à démolir quiconque se trouve dans son chemin, malgré l'affection que cette personne puisse lui éprouver. Il n'agit que selon lui-même. Le rendre gentil, satannée déesse...Ils ont vraiment le tour de nous manipuler. Avec ces phénomènes climatiques déréglés en plus, nous ne sommes pas au bout de nos peines. Je ne sais même pas comment je pourrais aider Karyk, il me déteste! En plus, je ne sais même pas à quel moment mon rôle débutera vraiment...Dire que je voulais mener une vie paisible; elle est encore fort loin.*

Oromis interrompit ses pensées un moment pour laisser sa colère s'affaissser mais recommença presque aussitôt.

*Bon, après tout, je ne peux rien y faire. Si Cyzra a choisi Opale pour cette mission, c'est que seulement elle pourrait y arriver. Je me vois bien mal dans cette position avec en plus à la charge la protection du continent en entier. J'espère que les dieux sauront la guider au succès...Karyk ne sera pas facile à dompter...*

Il arrêta ses pensées là. Il ne savait vraiment quoi dire. Il n'avait d'autre choix que d'accepter le destin de son épouse, même si cela ne lui plaisait pas.

Opale, je......Hm, si les dieux t'ont désignée pour rendre Karyk gentil, c'est qu'ils voient que tu es la seule capable de le faire. Je me vois en très mauvaise position pour remplir cette tâche moi-même car je sais qu'il doit me détester. Cyzra est une bonne déesse, elle ne tenterait pas de t'induire en erreur, ni de te tromper. Je ne peux que t'appuyer dans ce que tu vas entreprendre. Ce sera fortement difficile, mais sâche bien que toute mission que les dieux nous confient sont bien plus compliquées que celles que l'ont s'imposent. Par contre, méfie toi du chemin que tu vas prendre, car il peut se trouver à être parsemé de pièges. Finalement, tu sais que tu peux compter sur moi n'importe quand...

Opale regarda son époux réfléchir, se demandant bien à quoi il pensait. Cependant, elle prit garde de ne pas le déranger, sachant que cela ne lui plairait guère. Elle se contentait donc de le regarder en silence, se frottant le bras droit avec un léger supson de questionnement. Qu'allait-il se passer maintenant qu'elle lui avait tout dit?
Puis, après quelques instants, il finit par prendre la parole. Elle l'écouta sans chigner. Bien sur, son esprit bourbadait de questions, mais elle ne les dit pas. La seule capable de faire cela? Elle n'avait pas vraiment entretenu de très longue discution avec Lord de la destruction. Alors, la chance qu'il la laisse le rendre gentil sans rien faire la surprendrait énormément. Elle n'ignorait pourtant pas le fait qu'Oromis avait bien d,autre chose à faire avant de s'arêter devant le sort de Kayrk. Elle regarda quelques instants ses pieds avant de répondre quoi que ce soit. Le chemin qu'elle allait prendre... Pour le moment, elle était dans une forêt dense qui ressemblait plus à un labirynthe qu'un chemin avec des ambuche... Elle finit par relever rapidement la tête, Elle avait appréhender longuement ces quelques instants, ces quelques minutes pendant lesquelles elle devrait dire la vérité à son Roro d'amour, mais maintenant, elle se sentait alégée. Elle acceptait en quelque sorte le destin qui lui était tombé dessus. Elle servirait au moins à quelque chose! Elle s'avança vers Oromis avec un petit sourire. Une fois qu'elle l'eut enlacé, elle lui dit, tout bas, à l'oreille:

- Merci infiniment... Tu sais que tu peux autant compter sur moi, n'importe quand?

Elle prit une légère pause durant laquelle elle alla chercher un doux baiser sur les lèvres de son immortel adoré avant de continuer.

-Sais-tu que je suis la plus chanceuse au monde d'avoir trouver un époux aussi merveilleux? Je t'aime plus que tout au monde!!!

-Je ne puis prendre tant d'honneur sans te redonner la pareille. Je t'aime aussi de tout coeur et pas même les dieux viendront briser cela. Je ne sais si tu vas pouvoir m'être utile en temps critiques physiquement, mais ta présence me rassurera.

L'immortel enlaça son épouse à son tour dans une longue étreinte. Il ferma les yeux à nouveau pour sentir toute la chaleur de leur amour, même si ses pensées le déviaient de cette pensée amoureuse.

*Je ne sais si nos missions seront réalisables. Je ne sais si par malheur nous échouerons dans nos quêtes. Je souhaite qu'elle réussisse, même si je devais échouer. Il m'apparaît plus facile de dompter un homme que de dompter la nature. J'espère qu'elle trouve la voie qui lui est destinée. Cette rencontre faite avec le maître auparavant n'était probablement qu'un préliminaire...Je sens que je ne dois pas connaître les termes de cette rencontre. Il vaut mieux ne rien dire et accepter le sort comme il nous a dirigé. Je vais faire confiance aux dieux, ils doivent savoir ce qu'ils font...*

-Il se fait tard...il vaudrait mieux laisser tout ceci en suspend et laisser la nuit relaxer nos esprits. *Enfin...les siens...* Je crois que cette journée fut assez difficile et qu'il est temps d'y mettre un terme.

Opale sourit doucement au première parole de l'elfe immortel. Il était bie trop modeste... Mais si romantique! Et adorable, beau, grand, fort, inteligent, important, ... Néanmoins, la fée se réjouit des instants qu'elle passa dans les bras de son époux. Elle y était si bien, blottie contre son corps. Cependant, cet élan d'amour devait finalement avoir une fin, et ce fut quand Roro lui dit qu'ils devraient aller ce reposer... Elle savait profondément qu'il n'irait pas se reposer avec elle; cela ne serait qu'une perte de temps pur et simple pour lui... Elle approuva pourtant doucement ses paroles d'un bref geste de la tête, puisque le sommeil portait conseil. Elle risqua tout de même une petite question à son merveilleux époux.

-Toi, vas-tu te reposer aussi? Ou vas-tu terminer ce que tu dois faire?

Elle regardait son époux, mais sans tenter de le convaincre de faire quelque chose. En faite, n'importe quel choix qu'il prendrait, elle en serait heureuse, car elle comprenait maintenant un peu mieux le principe de la mission d'Oromis maintenant qu'elle avait eu sa quête... Cette dernière était bien sur aucunement comparable sur le fait de l'importance internationnale, mais lorsque l'on sait que s'il meurt, la planète entière meurt aussi... Disons que Papale était légèrement stresser... Surtout qu'elle n'avait jamais eu de demande qui était de haute importance! Mis à part sa demande en mariage avec Oromis, bien sur!
Opale regarda son âme soeur avec toujours un sourire. Elle l'aimait et le comprenait en partie. C'était pour cela qu'elle voulait qu'il choisisse le choix qui était le mieux pour lui et qui pourrait l'aider au maximum. Le tenter vers un autre choix serait vraiment égoïste de la part de la fée de toute façon, puisqu'elle savait que l,avenir d'Ornelna dépendait en partie de lui et des élu(e)s...

-Voyons...ne prends pas cet air. Je sais bien que tu ne veux pas contrarier le temps qui peut m'être précieux, mais je t'ai déjà dit, je ne ferai rien avant demain. Par contre, tu sais déjà que je ne puis plus dormir...mais je peux quand même passer du temps avec toi au lit avant que tu ne t'endormes. Jamais une tempête ne m'empêchera un moment de tendresse avec toi, je t'en fais la promesse solonelle.

-Il la prit dans ses bras et l'embrassa tendrement. Il pensait ce qu'il disait; jamais quelqu'un ni même la nature ne pourrait l'empêcher de donner à son épouse la tendresse qu'elle avait besoin. Il la prit comme l'on prend une marriée et la transporta jusqu'à leur lit, la déposant sur le lit.

Opale sourit joyeusement quand elle se fit prendre par son Roro d'amour et fit prolonger longuement le baiser. Elle l'aimait tellement... Jamais elle n'aurait cru qu'elle aurait pu aimer quelqu'un comme ça...
Une fois que l'immortel l'eut déposé sur le lit, elle ouvrit ses bras afin de l'inciter à venir, lui aussi, sur le lit, pour qu'elle puisse l'enlacer. Elle avait la vague impression de ne plus être dans le même monde qu'il y a quelques heures, peut-être même quelques minutes... En faite, elle avait l'impression d'être passer à une deuxième vie très diférente de la première: elle était heureuse, détendue, calme, mais plus que tout amoureuse de son époux.

-Je t'aime.

Oromis l'embrassa une seconde fois, laissant les doux bras d'Opale l'enlacer tendrement. Dans un élan de passion, il lui fit l'amour oubliant tout de la tempête, des paroles de Karyk, de la mission donnée par la déesse et de ses soucis. Il ne fit que la rendre heureuse et comblée pour un doux moment d'amour. Ce n'était évidemment pas la première fois qu'ils se donnaient l'un à l'autre, mais cette fois fut aussi spéciale que la première.

Couchée contre son torse et lui allongé sur le dos dans leur lit, il lui caressait doucement le dos en lui murmurant des mots doux, jusqu'à ce qu'elle ne s'endorme. Il savait qu'il ne dormirait pas encore une fois, qu'elle fermerait ses yeux dans ses bras et qu'il ne pourrait s'abandonner complètement aux rêves. Il savoura donc ce petit moment de douceur après l'amour. Il essaierait de se changer les idées lorsqu'Opale dormirait, même s'il aurait préféré que ce moment dure toute la nuit, que les douces caresses des mains d'Opale ne cessent jamais.

Opale passa un magnifique moment avec son époux et espéra que ce moment dure éternellement; aucun soucis, un oublie momentané de sa quète, rien qu'elle et Oromis, pu personne autour... Elle n'aurait jamais pu rêver d'une meilleure vie, mais ce n'était pas le cas. Pourtant, cela la détendit de la tête aux orteilles.
Elle carressait doucement les épaules de l'imortel, les yeux mis-clos, un sourire sur les lèvres. Elle lui donnait, de temps à autre, des petits baisés dans son cou, rien de brusque, toujours très calme. Puis, peu à peu, ses petites carresses devinrent plus lente, plus fluide; ses yeux commencèrent à se fermer plus rigulièrement, mais ils souvraient peu longtemps après; la fée ne voulait pas que ce moment se termine. Elle ne voulait pas s'endormir maintenant... Mais, les mots doux qu'elle lui chuchotait de temps à autres, tout comme les petits baisés, devinrent plus éloigné, moins audible. Bref, elle était en train de s'endormir contre son gré sur son amoureux. VOyant bien qu'elle ne pourrait tenir encore bien longtemps éveillée, elle alla embrasser une dernière fois Oromis sur ses lèvres avant de lui murmurrer:

-Moi de même, Roro... Bonne nuit....

Puis elle s'endormit, non longtemps après, en tenant délicatement et sans force le bras du semi-dieu et la tête déposée sur l'épaule de se dernier. Elle dormait sans bruit, donc sans ronfler... en espérant que la vilaine journée qu'elle avait eu ne serait qu'un mauvais cauchemar, que Kayrk ne changerait pas vraiment d'apparence, que ce dernier ne ferait pas exploser Ornelna tout entier s'il mourrait... Elle aurait préféré ne pas savoir cela, car elle aurait au moins eu l'impression d'avoir une mini chance de réussir sa quète, mais elle devait faire avec cela...

-Bonne nuit, mon amour.

Oromis laissa Opale s'endormir contre lui et ne bougea pas. Il ne savait pas trop ce qu'il allait faire cette nuit-ci. Il était fort possible que la neige tombait toujours, mais il en était peu sûr. Il n'était plus certain de son rôle, maintenant. Avant, c'était facile, il ne défendait qu'une seule personne. Mais à présent, il avait la charge du continent entier qui risquait de sombrer sous la colère des dieux. Cette rivalité entre les dieux qui avait commencée des années plus tôt mettait en péril tous les habitants d'Ornelna, qu'ils soient bons ou mauvais. Cela n'avait plus d'importance maintenant, les royaumes. Bientôt, tout pouvait basculer. Il éprouvait une certaine haine à devoir protéger les habitants de Mentréebre, mais il s'en sentait obligé. Il ne savait pas quand il aurait à le faire non plus. À tout moment, les dieux pouvaient l'appeler pour qu'il intervienne quelque part. Dire qu'il ne pouvait pas s'y téléporter. Il devait faire ses preuves, on lui avait dit. À sa connaissance, il était le seul immortel du continent, pour le moment en tout cas. Ce que redoutait Siegfried le plus, c'était que les dieux semant la destruction décident de trouver un nouvel Immortel qui lui servirait d'adversaire. En plus des Élus qui avaient leur mission à effectuer. Heureusement, pour l'instant, les temps semblaient un peu plus cléments, même malgré la tempête de neige qui avait fait rage.

Couché sur le dos, il se disait toutes ces choses. Ce qu'il aurait aimé pouvoir s'endormir et ne pas avoir à penser à tout cela, laisser la nuit le guider. Pourtant, il n'en était plus ainsi depuis que sa formation avait commencée. Ayant été amené à concentrer son esprit, celui-ci était devenu inapte à devoir se reposer; il allait au-delà de la fatigue. En plus, il devait le laisser toujours aux aguets au cas où. Il saurait si quelqu'un s'approchait, si on essayait de l'attaquer par derrière ou si la présence était du Bien ou du Mal. Pourtant, malgré tout, il n'était pas un Être suprême. Karyk lui était encore de loin supérieur, tout comme les Élus et les Dieux.

Il regarda Opale, qui dormait paisiblement. Malgré les années, elle était toujours restée aussi belle qu'avant. Évidemment, leur deux corps n'étaient pas faits pour vieillir vite comme ceux des humains. Le corps d'Opale devait ressembler encore à celui d'une jeune adulte humaine de 18 ans. Pour ce qui était de son propre corps, il avait maintenant 30 ans, ce qui équivalait à 16 ans dans un corps humain. Par contre, le corps de Siegfried ne vieillirait plus, tout comme il ne dormait plus, ne ressentait plus le chaud ou le froid et ne mangeait que s'il le désirait. Pour certains, cette situation aurait pu sembler idéale, mais pour lui, ça en devenait presque une torture. Heureusement, les dieux lui avaient mentionné qu'il pourrait toujours avoir des enfants avec Opale lorsque le temps viendrait. Il n'aurait pu accepter son corps s'il n'avait pu donner un enfant à son épouse. Il savait qu'elle en désirait; elle lui avait déjà fait part de ses pensées à ce propos. Il lui avait promis qu'ils fonderaient une famille lorsque le temps leur serait favorable. C'était une promesse tant à elle qu'à lui-même, car il le désirait ardement.

Allongée nue sur lui et endormie, il la trouvait toujours si magnifique et incroyable. Il lui caressa amoureusement les hanches, très doucement pour ne pas troubler son sommeil. Il est important de mentionner que les elfes ne connaissent pas la pudeur, comme les humains. Cela ne vint donc pas à l'esprit d'Oromis de couvrir sa bien-aimée de la couverture au pied du lit, mais il se rappela qu'Opale lui avait dit à maintes reprises qu'elle avait honte d'être ainsi peu recouverte devant lui. Il tira la couette sur elle, l'abrillant doucement. Puis, il déposa un baiser sur la joue de son amour et sortit du lit pour aller dans la bibliothèque, endroit qu'il affectionnait particulièrement.

[hj: Tu m'as tellement émeu (si ça se dit...) que je ne savais pu quoi écrire pis je pleurais presque!! J'ai jamais vu un message aussi beau!]

Opale dormait paisiblement, ne faisant pas de cauchemar, puisque cela aurait été bien impossible après le beau commencement de nuit qu'elle avait eu avec Oromis... Cependant, quelque chose d'étrange se mélangea dans son rêve... Alors qu'elle était assise sur une roche, avec Oromis, devant une belle et majestueuse chute d'eau, scintillant de mille feux sous le soleil chaleureux, lorsqu'elle sentit quelque chose. Ce n'était pas grand chose, une simple petite impression que quelque chose de l'endroit avait changé, alors que tout semblait pareille. Pourtant, quelques instants après, l'air devint oppressant, et le ciel devint noir, obscure, à peine quelques millième de seconde. Elle était sure de ce qu'elle avait vu, mais son Roro d'amour ne semblait n'avoir rien vu. Elle ne s'inquiéta donc guère, puisqu'il était Immortel. Elle avait du halluciner. Bien sur, elle ne le savait pas qu'elle était plongée dans un sommeil profond, lointain d'une vraie réalité. Ou peut-être proche?
Elle discutait avec son époux de tout et de rien, du ciel et des herbes, de la chaleur et des odeurs, mais elle ferma les yeux. Elle ferma les yeux, comme un réflexe durant quelques instants, puis elle les rouvrit, sans trop comprendre pourquoi elle avait fait cela. Ce qu'elle crut voir la laissa de glace, surprise, ne comprenant rien. Loin derrière Oromis, mais à la fois si proche, elle vit une silhouette se dresser, avec de longues ailes. Une bête très grande... Elle n'en avait même pas les mots pour la décrire. Puis, elle cligna des yeux, et la bête avait disparut. Elle retourna son regard sur son mari qui continuait de parler, comme s'il n'avait rien vu d'étrange, des gouttelettes qui atterrissaient sur le sol en expliquant toujours à merveille et avec une conviction étonnante qu'opale aimait tant de lui. Ça dura un moment, avant que tout devienne encore noir, mais avec des stries lumineuses sous ses paupières. Elle les ouvrit, doucement, en apercevant le plafond de sa chambre. Un moment, elle chercha Oromis autour avant de se rendre compte que ce n'était qu'un rêve. C'était probablement les légers rayons de soleil qui commençait à traverser dans la chambre qui l'avait réveillé.
La fée continua pourtant de regarder autour. Tout était pourtant pareille... à l'exeption d'une chose: Oromis avait quitter la chambre, et elle ne s'en doutait pas. Il n'avait plus besoin de dormir, de manger, comme elle le devait. Pourtant, elle était si fantastique, en faite, aussi fabuleux qu'avant, qu'elle ne pouvait s'empêcher de penser à chaque matin qu'il était assez surprenant qu'il reste avec elle, à l'aimer, alors qu'il pourrait facilement épousait une déesse... Il était si modeste...
Avec ses pensées, elle sourit et soupira, sachant où le trouver. Avec ce soupir, les souvenirs de son rêve disparurent, peu à peu, ne laissant que de bref petit rappel. La fée n'en prit toutefois pas compte et se leva, se dirigeant vers l'endroit où les vêtements bien pliés étaient déposés de façon très ordonné. Elle finit par sélectionner tout ce dont elle avait besoin avant d'aller se nettoyer (après s'être mis sur le dos quelque chose de semblable à ce qu'on appelle aujourd'hui une robe de chambre... mais dans ce temps là...). Elle prit le temps de se laver avant d'aller voir Oromis pour une seule et unique raison: Elle aurait détesté aller le voir alors qu'elle avait encore des plis d'oreiller sur le visage... Sinon, elle aurait pris le temps d'aller le voir, de lui demander s'il avait passé une belle nuit éveillée, ... Ce fut donc après cela, après avoir enfilé ses vêtements, dont une longue robe blanche assez simple, mais qui faisait ressortir ses ailes argentées. Ce fut ensuite, après tout cela, qu'elle se dirigea vers la bibliothèque.
La fée considérait maintenant l'endroit comme étant le refuge de son amoureux, de son extraordinaire époux. Le mot n'aurait d'ailleurs pas pu être mieux choisit, puisqu'il était un des rares immortel du coin, et qu'il était le plus attentionné de tout les hommes, toutes races confondues, d'Ornelna tout entier. Il était instruit, fort, séduisant, sa nourriture préférée devait être les livres et elle n'imaginait personne d'aussi romantique que lui... Ce n'était pas n'importe qui, qui aurait fait ce qu'il avait fait pour elle, la veille, sans vraiment poser de question... Elle savait depuis longtemps que c'était son seul et unique âme soeur, du moins à ses yeux, mais elle ne savait pas vraiment comment le lui démontrer... Elle soupira en pensant à cet elfe des cieux fabuleux en avançant dans le château, vers la bibliothèque.

[c'est pas grand chose, mais je vais tenter de répondre ce soir à la bibliothèque, vu que j'ai le temps là! Razz

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