La bibliothèque

Dans cet endroit, Oromis avait recueilli des milliers de livres venant de partout. Il aimait beaucoup lire, surtout depuis qu'il ne dormait plus. Opale lui répétait souvent en riant que c'était probablement ça qui lui causait de l'insomnie, même si elle savait la véritable raison. Il avait trouvé tant des livres d'Histoire que des livres de magie, de science ou de simples contes. Il jeta un oeil dehors de par la grande fenêtre à carreaux au milieu de la grande pièce et constata que la neige avait cessée de tomber. Par contre, le vent claquait sur la fenêtre et Oromis en déduisit qu'il devait venter plutôt fort à l'extérieur. Il se réjouit tout de même qu'il ne neige plus. Il se mit à faire le dédale des nombreuses allées de la bibliothèque, encore incertain de ce qu'il cherchait. Puis, il traversa à son esprit les nouvelles paroles d'Opale lorsqu'ils étaient rentrés, concernant la déesse et Karyk. Comme il n'en savait que peu sur la déesse Cyzra, il alla cueillir dans la section qu'il avait appelée "Fondateurs" pour feuilleter les livres à la recherche de la déesse fondatrice Cyzra. Tout ce qu'il se souvenait d'elle était ce qu'il avait mentionné à Opale, soit qu'elle était bénéfique, qu'elle n'agissait pas sans raison et qu'elle n'avait pas pour principe de tromper ses élus. Pourtant, il subsistait encore un doute dans sa tête.

Il trouva un livre traitant sur les dieux de lumière, se rappelant que la divinité était, avec son époux Zéphyl, les dieux de la lumière. Rien ne semblait mentionner quelconque méprise au sujet de la déesse. Elle agissait par bonté du peuple, on l'associait souvent à la déesse des paysans. L'ouvrage complet titrait seulement les exploits des dieux, ensemble. Il alla donc en chercher un nouveau qui traiterait de leur histoire. Parmis les livres traitant sur les dieux, ceux parlant de leur histoire le fascinait le plus. Tout à coup, il en aperçut un qu'il n'avait jamais remarqué auparavant. La couverture du livre lui semblait étrange, mais il avait l'air très récent. Il ouvrit une page au hasard et se mit à lire.

"...et c'est alors que Cyzra répondit à son époux :

-Comment oses-tu privilégier la royauté à toute forme de vie?! Les paysans travaillent d'arrache pied pour créer un semblant de fertilité pour que tes riches puissent vivre sans soucis!

-Oui, mais sans ces "riches" comme tu les appelles, les paysans meurent de faim, car ils ne savent pas lire, ni écrire, ni faire autre chose que de récolter le blé

-Quel affront, si c'était plus égal, les paysans pourraient être éduqués! En plus, certains sont vraiment bien élevés, mais ne peuvent rien faire car ils sont trop pauvres et considérés comme des pions!!..."

Au souvenir d'Oromis, Zéphyl était le dieu de la royauté et c'était une des raisons pourquoi plusieurs princes portaient le nom de Zéphiel jadis. Si l'on en jugeait par le récit, Cizra accusait Zéphyl de privilégier la classe noble à celle paysanne. Il était vrai que dans leur vie, les rois étaient fort plus importants qu'un agriculteur. Pourtant, Oromis croyait fort qu'un paysan pouvait faire une différence qu'un roi ne pourrait jamais, avec le courage et la force de vie. Siegfried poursuivit la lecture.

"Cyzra fulminait de rage. Elle ne pouvait croire que son mari accordait autant d'importance à la royauté à en oublier la classe ouvrière. Que faisait-il de l'égalité?

-Cyzra, chérie, ça fait des siècles que c'est comme ça. Pourquoi ça changerait. De toute façon, les hommes sont bien ainsi. Sinon, ils auraient déjà soulevé des émeutes et renversé les rois..

-Et que fais-tu de ceux qui ont tenté de faire bouger les choses mais qui ont été emprisonné par tes "rois" pour traîtrise??? Change la façon de penser de la noblesse, Zéphyl, je n'en peux plus de voir nos habitants vivre dans la misère.

-Pas maintenant, les choses sont trop instables. Les guerres avec le Mentréebre affaiblit beaucoup les seigneurs. De plus, tu sais très bien que depuis la disparition du roi Lary, les choses sont difficiles. . .

-Difficile?!? Depuis toujours que c'est difficile pour les paysans!! Et ce n'est pas pour un peu de misère que la seigneurie se doit d'être aidée. Tu me donnes mal au coeur, Zéphyl!

-Et que vas-tu faire? Si tu tentes quoique ce soit, on va se faire manger par le Mal. Jamais je ne laisserai Xume gagner.

-Tu vas voir, je vais faire changer les choses. Je vais l'envoyer sur le continent. Oui, Zéphyl, je vais envoyer Latsirya sur le continent. Dryad est de mon avis, elle ne peut plus voir les rois épuiser les rivières à cause de leur cupidité. Tu vas voir, Latsirya va ravager ta royauté...."

*C'est donc cela? C'est à cause d'une querelle d'amoureux que ce monstre est venu?? Ce livre...il a dû être écrit il y a 7 ans. En tout cas, cette histoire narrate des événements ayant survenu environ à cette époque. Dire que Latsirya alla jusqu'à usurper le trône. Peut-être avait-il en tête de renverser la monarchie? Mais alors....non...c'est impossible. Je dois vérifier.*

Il ouvrit le livre plus loin et feuilleta encore un moment, survolant les pages. Ne trouvant rien, il vint pour abandonner quand un passage attira à nouveau son attention.

"...-Mais c'est de la tyrannie?? Comment peux-tu laisser faire ça?? La royauté est injuste envers le peuple.

-Encore cette vieille querelle, Cyzra? Ne vois-tu pas que c'est inutile? Tu as bien essayé il y a quelques années avec Latsirya, mais il a échoué. Regarde, je t'aime, cesse donc ces stupidités,

De sa voix aigu, la déesse cria à son mari, en lui lançant un vase.

-Stupide?? Tu trouves ça stupide, toi, de voir des innocents mourir de faim ou de soif parce que tes rois sont trop avides de richesse et de pouvoir?? Tu l'auras bien voulu, je vais renverser une fois pour toute cette monarchie. Tu ne m'en empêcheras pas, cette fois.

-Peine perdue si tu penses à utiliser à nouveau Latsirya. Même si tu venais à lui, il est trop tard. Il est tombé amoureux de notre Élue. C'est puissant, l'amour, tu ne pourras briser. . .

-Qui te parle de cette looque? Noooooooooooooooooon, Zéphyl. Je ne parle pas d'utiliser Latsirya cette fois.

Elle arbora un sourire audacieux sur son doux visage divin.

-Alors qui? Tu n'arriveras jamais à soulever tous les paysans et de lever une révolte. Ne sois pas idiote et. . .

-Abandonne? Non, pas cette fois. Tu vas voir, Karyk va venir mettre fin à cette idiotie qu'est la monarchie.

-Karyk? Comment est-ce possible??

-Tu paniques, Zéphyl? Cette fois, je n'échouerai pas, cher époux. Tu n'y croies peut-être pas, mais je vais faire de Karyk l'un des nôtre et il va faire tomber toute cette mascarade.

-Mais...mais...il est du côté du Mal...comment vas-tu t'y prendre.........?

-Oh, tu vas voir. Il suffit de le rendre gentil.

-C'est impossible. Tu vois bien qu'il est mauvais. Même lorsqu'il a aidé Nickye à récupérer son royaume, ce n'était que pour lui-même....

-J'aime cette panique dans tes yeux. Tu sais que je vais réussir, n'est-ce pas? Non, tu vois, cette fois, je sais ce que je fais. Tu te souviens de notre jeune Immortel, Siegfried, le fils de Raiden? Eh bien son épouse, elle commence à perdre sa joie de vivre à n'avoir rien d'important à faire. Et puis, elle est déjà très proche de Karyk, tu sais? Oui, je crois que tu saisis. Je vais aller la voir et faire d'elle la clé ouvrant la serrure de mon plan. C'est Opale qui va rendre Karyk gentil. Siegfried sera beaucoup trop occcupé pour s'en soucier et puis il n'aura d'autre choix que de laisser Opale oeuvrer avec Karyk. Ensuite, la "maître" n'aura qu'à suivre mes ordres. Hahahahahaha, mon plan est parfait. Tu vas voir, Zéphyl, c'est la fin de cette ère de monarchie!"

Le livre se terminait ainsi. Oromis était abassourdi; il n'en revenait tout simplement pas.

*C'était donc ça? C'est pour ça qu'Opale doit amener Karyk de notre côté? Mon dieu, qui a pu bien écrire ce livre?? Et si c'était vrai....Karyk, un allié. Je veux bien y croire. Mais de là à ce qu'il crée l'égalité des classes....est-ce possible? Cyzra a bien raison, même si je voulais l'en empêcher, je ne le pourrais. Ma tâche devient lourde. En plus, je sens qu'Opale doit faire quelque chose...Au moins, si elle pouvait réussir sa mission...après il est possible de s'arranger pour modifier les plans de Cyzra. Pourtant, une partie de moi désire que les choses changent, que les choses soient plus égales. Je me demnde si c'est possible....*

Oromis resta ainsi un long moment, à réfléchir. Lorsqu'il ne pouvait plus mettre en place des pièces du puzzle et qu'il passa proche du mal de tête qu'il ne pouvait pas avoir, il décida que le moment était venu de faire le vide dans son esprit.

Vers 3h du matin, lorsqu'il se sentait calme et serein, il décida que le moment était veni de s'entraîner physiquement. Bien que ne pouvant plus forcer en se battant, il gardait en tête qu'un corps ne s'entraînant plus perdait ses réflexes. Avant, il demandait à ses dragons de lui jeter des pierres, des boules de feu ou d'eau ou bien de déstabiliser son environnement pour l'aider à bouger dans toutes sorters de situations et de rester bien aux aguets. Maintenant, il attirait la foudre sur lui afin de l'éviter.

Lorsqu'il eut terminé, il revint dans la bibliothèque, où il consulta avec plaisir les cartes géographiques d'Ornelna. Après avoir entraîné son esprit et son corps, c'était quelque chose qu'il aimait bien faire. Il mettait à jour ses cartes en les dessinant et en modifiant des territoires. Il se faisait aussi des tracés de distance et tentait d'établir la durée de vol entre deux endroits. Comme ça, s'il devait se déplacer vers un endroit précis, il savait combien de temps il prendrait pour s'y rendre. Aussi, ça lui permettait d'avoir une bonne perspective de la grandeur du continent et de mieux y connaître les territoires. Le soleil se levait déjà alors qu'il était toujours dans ses cartes.

Opale, après avoir marché un court moment dans les couloirs du magnifique et féerique château de verre, arriva dans la bibliothèque; dans le refuge de son époux, Oromis. Bien que cela fasse souvent qu'elle y entre, elle en restant chaque fois bouche bée. C'était tellement grand, tellement... En faite, les mots échappaient à quiconque tentait de décrire cette majestueuse bibliothèque. C'était probablement même le seul endroit où on pouvait trouver tant de livre en un seul endroit... N'empêche que l'endroit était d'une grâce infini, d'une beauté inouit, mais certainement pas plus que Roro... C'était d'ailleurs lui qu'elle venait voir! Pas la bibliothèque! Pourtant, elle ne croyait pas possible que quelqu'un puisse entrer dans la bibliothèque sans voguer ensuite, longuement, au rythme de ses pensées dans cet endroit souvent nommé pour érudit. Elle ne se considérait pourtant pas comme tel, mais elle s'y trouvait... Était-ce parce qu'elle avait pour époux l'homme le plus intelligent de cette planète?
La fée continua d'avancer dans les rangés hautes aux manuscrits divers classés dans un ordre définit. Elle avait l'impression, avec la lumière de soleil levant traversant la fenêtre de la pièce et qui éblouissait le sol à ses pieds, de marcher dans ces gigantesques allés de la bibliothèque qu'il y avait, quand Oromis suivait son entraînement. Il y avait cependant moins de présence pour le moment dans cette bibliothèque ''mortel''; on aurait presque dit qu'elle était réservée à Oromis... Souriante de voir enfin l'endroit où ce dernier était, Opale avança pourtant encore lentement, sans courir. Elle avait toujours peur de s'accrocher quelque part et de faire tomber des étagères; elle s'en serait voulue jusqu'à sa mort. C'est donc d'une démarche légère et presque silencieuse qu'elle arriva derrière son époux, assis, en train de regarder des cartes géographiques. Elle n'était même pas capable d'imaginer que quelqu'un puisse faire des dessins aussi parfait représentant avec une telle perfection et précision le continent. C'était à peine croyable... Mais ce quelqu’un 'était pas n'importe qui... C'était son fabuleux Oromis, elfe de son coeur et, en quelque sorte, un ange gardien d'Aïkadaé... Il était si beau, plongé ainsi dans ses cartes!
Délicatement, sans aucune brusquerie, la fée approcha son visage de celui de Siegfried avant de lui donner au doux baiser sur la joue, avant de coller son nez contre l'oreille de son époux et de frotter légèrement cette dernière. Elle l'aimait tellement...
Elle se releva ensuite et lui prit les épaules avant de légèrement les masser, pour le détendre même s'il ne semblait pas tendu; c'était toujours agréable d'avoir un massage! Elle garda quelques minutes de silences, savourant ce moment en compagnie de l'elfe de sa vie, avant de finalement lui demander:

-Cette nuit c'est-elle bien déroulée, mon amour?

Elle regardait distraitement les parchemins et livres sur la table. Elle ne l'avouerait probablement pas à Oromis, mais elle n'y comprenait rien... Il était si doué pour les cartes et la lecture, mais pourtant... Quelque chose lui échappait... Comme quelqu'un puvait réussir à comprendre tout cela? C'était impossible selon elle... Réussir à comparé une distance réel à partir d'une carte? Ou même simplement établir une certaine relation entre les grandeur en faisant un dessin à la main? Son mari était vraiment le meilleur de tout l'univers... Et il était si gentil...
Même si elle semblait regarder seulement les parchemins et autre ''papier'' se trouvant sur la table, son attention était beaucoup plus tournée vers Oromis. Elle préférait de loin attendre une réponse de se dernier et parler avec celui-ci que de regarder longuement des cartes qui feraient vite de la décourager. Voler avec ses ailes n'avaient plus aucun secret pour elle, mais établir un temps de vol avec tant de calcule... Elle n'avait certes pas eut un entraînement intensif d'esprit pour cela, mais elle s'imaginait mal en train d'apprendre cela de toute façon! Elle n'avait vraiment pas la patience, ni même le potentielle pour cela... C'était donc pour cela qu'elle préférait de loin parler avec son amoureux...
Elle préférait faire être avec que faire quoi que ce soit d'autre de toute façon!
C'est donc en continuant son massage matinal qu'elle faisait à son époux qu'Opale attendit patiemment une réponse de ce dernier.

Un grand portail de ténèbres apparut dans la bibliothèque, puis Kayrk sous sa forme de Balrog apparut, par respect pour les connaissance disposer en ce lieu il prit forme humaine, et il regardat Opale et Oromis.

"Opale, je sais pourquoi tu compter me parler de convertion, et les air suppérieur de ce Lastirya mon décider, fait venir t'as déesse, je crois savoir pourquoi elle t'en envoyer et je veux lui parler maintenant, je ne referais pas mon offre deux fois!"

Dans les yeux de Kayrk il y avait de la scincérité, rare chose venant de lui, c'était l'occasion d'en profitait.

Invité

Après un long moment à marcher dans le superbe château, Aphryl regarda autour d'elle en voyant son propre reflet dans les murs, entouré de petite étoile qui parcourait chaque pixel de ce lieu. C'était enchanté. Ses cheveux rayonnait avec la faible lumière émisse par les minuscules fées qui se promenait ici et là à travers le couloir. Une voix au bout de celui-ci attira son attention; c'était celle de Kayrk. Que faisait-il ici? La jeune femme marcha tranquillement jusqu'à l'entrée et resta bien hors du champ de vision des trois personnes dans la bibliothèque. Ape ralentie son coeur jusqu'au plus bas pour ne plus qu'on sente sa présence et alla derrière une allée de livre. Son corps se métamorphosa en plante, pouvoir qu'elle n'avait jamais utilisé auparavant; elle n'en voyait pas l'utilité...Maintenant, c'était comme un camouflage...

Toujours plongé dans ses bouquins lorsqu'Opale s'approcha, Oromis ressentit l'approche de l'aura de sa bien-aimée. Il ne détourna pas les yeux, car il savait qu'elle saurait qu'elle était là. Elle lui demanda si sa nuit s'était bien déroulée, ce à quoi il ne répondit pas tout de suite, sâchant qu'elle viendrait le détendre un peu en lui massant les épaules, comme à chaque matin depuis longtemps.

-Fort bien, comme à l'habitude. J'ai apporté quelques modifications aux cartes de Mentréebre avec le survol que j'ai fait pour aller te retrouver hier. Je ne savais pas qu'il y avait quelques habitations dans les vallées de Myanmas. C'est probablement récent.

Il savait pertinement qu'elle n'était pas tellement emballée de ses calculs et découvertes sur les cartes d'Ornelna et qu'elle n'y comprenait pas grand chose. Il fallait bien s'avouer que peu de gens comprenaient vraiment ses cartes, excepté les stratèges militaires. Il n'avait pas obtenu son statut de bras droit par pur hasard non plus, il y a 10 ans.

-Et toi? Bien dormi cette...?

Siegfried s'interrompit. Il s'opérait dans la bibliothèque une sorte de magie à l'instant où il parla la deuxième fois. Une puissante entité venait de faire son apparition. Il reconnut très vite la forte puissance de Karyk. Il détourna les yeux sans tourner la tête pour regarder du coin de l'oeil à sa gauche. Il ne tourna pas la tête lorsqu'il lança d'une voix neutre au maître sous sa forme humaine :

-Vous voilà de fort jeune heure, Karyk. En quoi nous vaut cette visite?

Ce dernier répondit en parlant directement à Opale, demandant qu'elle fasse venir Cyzra à eux. Il gardait toujours en tête l'histoire qu'il venait de lire à propos de la déesse. Karyk disait se douter pourquoi elle avait confiée à Opale cette mission et parla de façon sincère lorsqu'il dit qu'il ne referait pas son offre plusieurs fois. Oromis replongea un peu dans ses cartes. Il n'avait pas à répondre à cette question destinée à Opale seule. De toute façon, Karyk ne lui porterait aucune attention.

Puis, il ressentit encore la venue d'une nouvelle présence qu'il ne conaissait pas. Il semblait que ce soit une jeune femme avec une aura pouvant être hostile. Pourtant, malgré son aura humaine, elle semblait anormalement peu puissante, puis l'aura diminua tout à coup radicalement pour presque disparaître..

-Je te laisse avec lui, murmura-t-il pour Opale, en se levant pour aller investiguer.

Puis il marcha le long des allées un moment et se trouva près d'une plante, dont il savait qu'elle ne fut jamais placée ici.

-La métamorphose en plante n'exclue pas le fait que vous cessez de posséder une aura, vous savez? Même une plante possède une aura, au même titre qu'un animal ou un homme. Elle est plus faible, mais elle reste toujours présente, malgré qu'elle soit difficile à percevoir, surtout en présence d'une entité aussi puissante que Karyk. Que faites-vous donc ici, mademoiselle? dit-il en croisant les bras.

Invité

Surprise d'être prise sur le fait, Aphryl rougis et fini par redevenir elle-même en utilisant un écran floue et une intense lumière orangée.

- Lorsque je deviens une plante, plus personne n'est supposée me repéré, même par les "auras"...c'est étrange. Vous n'êtes pas humain. dit-elle avec une pointe de curiosité.

Elle croisa les bras et souria gentiment à l'homme qui se trouvait devant elle. Il était plutôt poli pour quelqu'un qui venait de trouver une jeune fille dans un château où elle ne devait pas se trouver. Kameron avait disparu de son lit, alors elle ne pouvait plus rester seule, sans argent. Elle avait donc décidé de partir à la recherche de cet être, avant de voir ce fabuleux château. Elle y était donc entrer pour le visiter. Mais ne sachant pas que sa quête s'y trouvait, elle le traversa en quête de la bibliothèque. Ayant entendu vaguement parlé de ce château de fée, elle avait eu le désir d'y aller un jour.

- J'ai décidé de m'y balader....c'est tout...

Elle se retourna vers les livres qui se trouvait dans l'allée avec pour titre "fondateur". Ça ne l'interessait pas du tout...Mais dès qu'elle croisa le regard de Kayrk, de l'autre côté, elle fut assailli par une montagne de frisson.

Kayrk qui regardat Oromis.

"Cette visite n'as rien de normal, c'est une visite officiel entre le Seigneur du Chaos et de la Destruction, et l'instrument d'une déesse!"

Kayrk le vit allez plus loin, il attendait que Opale réagisse et apparament elle paraissait abasourdie, mais soudain une aura se fit sentir, surement ce qui avait poussé Oromis à les laisser, et il la jugé surement menacante, mais Kayrk lui connaisser cette aura, avec un frisson il se retournat et son regard croisat celui de Aphryl, son regard devint le regard d'un être éperdument amoureux.

"Une seconde Opale!"

Il se dirigea vers Aphryl se contrefichant de la praisance de Oromis, il laisser son regard plongé dans celui de la merveilleuse femme, son regard noir comme les ténèbre, dans celui si bleu de la jeune femme.

"Aphryl,...je, je m'excuse pour la dernière fois, j'avais vraiment à faire, je ne te fuyer pas, bien au contraire, resté en ta praisence m'aurait bien plus, plus que ce que je fais habituellement, mais c'était important, excuse-moi je t'en prie!"

Il s'excusez et esseyez d'argumentez son excuse, ce n'était pas dans ses habitude, puis Kayrk se rendit compte que Aphryl n'était pas censé être là, il pénétrat l'esprit de celle-ci, elle avait menti à Oromis.

"Dis moi et dis le moi franchement...pourquoi es-tu en ce lieu?"

Invité

- Ce n'est plus dans mes pensées...c'est du passé...Lord Kayrk...

En fait, cela l'avait un peu troublé et blessé, mais elle ne se sentait pas en colère contre lui. Son regard était amoureux qu'elle ne se rendit pas compte qu'elle avait soupirer de bonheur. La température avait drôlement monté depuis qu'elle avait remarqué Kayrk. C'était la première fois qu'elle voyait un être si compréhensif et attentif....Son sentiment était si profond qu'elle en babilla.

- Je...Je ne... euh...euh...Je...vous cherchait...répondit-elle avec gêne.

Kayrk fut rassuré que le départ précipité lors de leur première rencontre soit oublier, tous deux avait le même regard, il le remarqué, et bizzarement sur ce que ressenter Aphryl, Kayrk n'avait pas moyen de sondé son esprit.

"Vous me cherchiez? Je... J'en suis ravi, mais pourquoi vous me cherchiez?"

Qu'elle le cherche le surprennait fortement, pourquoi le cherchait-elle, en plus elle avait du avoir de la difficulté, car il bougé sans cesse d'endroit.

Opale écoutait Oromis lorsqu'il parla, avant que la présence de Kayrk arrive. Elle l'écoutait, car elle l'admirait plus que tout. Autant un enfant pouvoit croire au conte de fée et admirer un personnage dit historique, autant qu'en ce moment, elle adorait l'immortel qui occupait la place la plus importante de son coeur. Puis, il s'intérrompit. ELle comprit presque immédiatement ensuite pourquoi il l'avait fait; Une magie puisante, ténébrèse, se formait rapidement dans la salle. Elle sentait aussi cette présence à cause de son pouvoir de lumière. Elle se figea alors, respirant à peine... Une seule personne avait une telle puissance de magie ténèbrese en elle, du moins, à sa connaissance; Kayrk. Avait-il deviné ce qu'elle devait faire? Était-il venu pour reprendre son époux? Ou était-il venu pour prendre le thé? Étrangement, elle savait que ce n'était pas pour cette dernière option qu'il était dans la bibliothèque, ou du moins, qu'il y venait. Elle se tourna lentementvers lui, après quelques secondes de boulversement. La personne devant elle n'était pas le Kayrk qu'elle avait vu, plus tôt. Non. C'était un autre homme, et elle se rendit rapidement compte que c'était le portail de ténèbre qui l'avait ammené ici qui émanait cette énergie sombre, obscure. Elle eut alors un flash, bref, à peine un milième de seconde, mais précis comme de l'eau de roche dans sa tête; C'était la bête derrière Oromis, dans son rêve... La mutation de Kayrk avait eu lieux.
Elle resta là, à l'écouter, figé. Il voulait qu'elle appele Cyzra, la déesse de la lumière. La déesse qui lui était apparue... Mais comment avait-il fait pour deviner ce qui c'était passé? Elle le regarda, ébahit, ne sachant pas trop quoi répondre. Elle savait qu'il ne ferait pas cette demande plus d'une fois, mais elle n'avait jamais cherché à appeler la déesse... Allait-elle venir? En faite, comment la convaincre et l'inciter à venir? Là était la question...
Oromis l'avait déjà laissé seule avec Kayrk, mais elle ginorait que c'était parce qu'il avait senti une autre présence dans la bibliothèque. Elle se contenta donc d'hocher la tête pour dire qu'elle comprenant en regardant toujours la bête sous sa forme humaine. Il avait parler à Oromis en lui disant qu'il était ici pour un entretient avec -elle déglutit difficilement- l'instrument d'une déesse. Il savait vraiment tout... Mais de là à dire qu'elle était un instrument... Il ne fallait pas trop en mettre non plus! Elle n'avait pas été obligée de le faire... Puis, il lui dit d'attendre une seconde et il s'en alla vers la direction qu'avait pris l'immortel. Se demandant ce qu'il allait faire, si ce n'était pas pour l'attaquer dans le dos avec ''subtiliter'', elle le suivit. Ce qu'elle vit alors la fit timidement sourire. Il y avait une femme. D'ailleurs, cette jeune femme et Kayrk semblaient en amour fou... Pendant qu'il discutait, cependant, elle s'échappa à cette vision. Elle se retira en faite dans sa tête, à trouver un moyen d'appeler la déessede l'inciter à venir...
Elle n'était pas très proche du groupe de trois personnes, mais elle n'était pas près non plus. Elle était simplement un peu plus éloigné, assez loin pour ne déranger personne, mais pas trop pour que la ''bête'' sache qu'elle ne c,était pas enfuit. Elle réflichissait en essayant de garder ses sens en éveillent...

[hj: prenez pas trop gare à moi pour le moment. Je ne pourrai aps être très présente en fin de semaine non plus, malgré nos 4 jours de congé... Mais je vais essayer de plus venir que le reste de la semaine!]

-Non, en effet, je ne suis pas humain. Vous me semblez fort....

Oromis ne put finir sa phrase, à nouveau, lorsque Karyk fit irruption derrière lui et parla directement à la fille en l'appelant sous son nom : Aphryl. Oromis n'avait jamais entendu ce nom auparavant. Elle lui était totalement inconnue, alors qu'elle, de son côté, semblait connaître Karyk, et très bien même. Celui-ci, pour une raison que Siegfried ignorait, semblait éprouver des sentiments pour Aphryl. Oromis fut fort étonné en sentant l'aura de Karyk s'adoucir en voyant la métamorphe. À présent, Karyk se trouvait à la droite d'Oromis et parlait directement à son amie sans se soucier de la présence de l'Immortel. C'était bien à l'habitude de Kayrk d'en faire autrement, consta Oromis. Il semblait bien étonnant que Karyk soit tombé en amour, lui qui était le Mal en personne. Cela portait à croire que l'amour pouvait vaincre le Mal, même sous sa forme la plus ultime. Le Dragon Master croisa les bras et s'accota sur une étagère de façon à faire face à Karyk et écouta. Bien que la conversation ne lui semblait pas de grand intérêt, il tenait à en apprendre plus sur Karyk et possiblement sur les plans de Cyzra. Il gardait toujours en tête ce qu'il avait lu, bien qu'il le gardait pour lui-même. Puis, Opale s'approcha. Il la vit du coin de l'oeil, en jettant un regard vers sa droite. Il ne lui fit pas signe, car il savait qu'elle ne le voyait pas. Elle était en semi-transe et tentait probablement de contacter la déesse. Bien qu'Oromis s'y objectait, il ne fit rien pour l'en empêcher. Il croyait que ce qui devait être fait ne pouvait être empêché. Sans dire un mot, il écouta patiemment qu'Aphryl et Karyk continuent leur dialogue, les bras toujours croisés. Il ferma les yeux et se concentra sur ce que les deux "amoureux" se disaient.

- Eh bien...Je n'en sais rien...En fait, peut-être est-ce votre essence qui m'attire à vous...

Aphryl s'approcha de Kayrk en remontant la pression sur ses épaules. Elle fit un magnifique sourire à celui qui se trouvait devant ses yeux et à travers ses pensées....Elle ne voyait plus personne d'autre à part lui et elle dans une coquille flottant sur l'eau au clair de lune.......Il n'était même pas rancunier...Tout d'un coup, elle remarqua Oromis et eut un regard tranchant. Il mettait son nez trop profondément dans ses affaires à son goût.

- Vous êtes plutôt envahissant. s'exclama-elle en étant bien franche. Puisque j'y suis, je désire savoir à qui j'ai "l'honneur" de parler.

Kayrk fut quelques peu surpris par la réponse, puis quand elel s'avançat vers lui, il ressentez comme elle sauf que pour lui, c'était plus comme se retrouver seul au milieu des ténèbres, car pour lui la lumières c'était désespérant même si il connaisser et savait utiliser cette magie, plus elel se rapprochait plus il avançé lentement, quand elle fut à niveau, il baissat sa tête lentement puis, d'un seul coup, il l'embrassa fougueusement, l'enlaçant, ne se préoccupant guère d'Oromis, il communiqua télépathiquement à Aphryl.

*Laisse, je le connais bien, et puis je te rappelle que tu est chez lui!*

Il affichat également un sourire dans la tête de Aphryl, mais il était égallement dans l'esprit de Oromis, constatant son refus envers l'acte de Opale pour appeller la déesse, mais qu'il n'en ferait rien, et il était nottament dans l'esprit de Opale pour voir ce qu'elle avait décidé et quand il devrez oublie zun instant Aphryl, guettant ainsi l'arrivée de Cyzra.

Après quelques minutes de réflexions, elle revint ''sur Ornelna''. Ce n'était pas qu'elle était sur une autre planète... Non, elle était simplement rendue très loin dans ses pensées. En faite, elle en avait presqu'été chassée. Elle n'avait certe pas le pouvoir de lire les pensées ou de savoir que quelqu'un regardait dans sa tête, mais elle c'était rendue tellement loin dans ses réflexions qu'elle avait presque eu l'impression d'avoir été fouillée... (désolé si vous êtes pas d'accord, mais j'aime pas trop que la tête de mes persos deviennent des autoroutes dont tout le monde à accès :S ) La fée regarda un peu autour, pour se ressituer, et elle vit que la jeune femme, Kayrk et Oromis étaient encore ensemble. Kayrk embrasait d'ailleurs la demoiselle. Maintenant, elle savait et était sur que Kayrk n'était peut-être finalement pas que seulement méchant. Il avait une source de bien en lui... Son regard dévia ensuite sur son époux. Approuvait-il ce qu'elle faisait? Ça, elle l'ignorait, mais il avait les yeux fermés... Il se concentrait sur.. Quelque chose probablement...
Devait-elle contacté Cyzra? C'était la question qu'elle tentait de répondre, dans cet havre de paix dans sa tête. Pour la contacter, elle voyait un moyen assez simple, du moins, très évident: Aller aux tembles des dieux, mais précisément dans le temble de la déesse. Cependant, Kayrk ne pouvait peeut-être pas y entrer... Mais elle ne savait plus trop quoi penser non plus. Il y avait dans cette pièce les deux personnes qui avaient probablemen le plus grand pouvoir de télépathie.... Elle ne s'en faisait pas trop pour Oromis, mais Kayrk... Elle ne voulait pas qu'il la devance non plus! Ou penser à des choses qui pourraient sérieusement lui attirer des problèmes...
Puis, une idée lui vint; Si la déesse lui avait demander de convertir Kayrk pour le bien, peut-être Opale pourrait simplement faire une sorte d'interpète? Faire descendre la déesse sur Ornelna pourrait être dangereux pour cette dernière. Pas qu'elle ne la trouvait pas puissante, mais avec ce que lui avait dit Kayrk... C'était lui qui était sur-puissant.
Son idée était faite. S'il refusait qu'elle fasse cela, elle devrait trouver un autre moyen. Ce serait cpendant en temps et lieux. Elle n'avait pas vraiment le choix, de toute façon... Il savait ce qu'elle devai faire, elle ne pouvait donc pas vraiment lui cacher tout en lui sortant une phrase du genre : ''J'ignore de quoi vous parlez...'' Elle se contenta donc de regarder le nouveau couple en attendant. Elle attendrait le temps qu'il faudrait; elle n'était pas impatiente et peut-être pourrait-elle avoir un flash quelconque durant ce temps...

[HJ : Désolé, mais Oromis ne lit pas les pensées. Il ne lit que dans ton aura et voit qu'elle est troublée et absente. Mais effectivement, Karyk lit dans les pensées, tant des tiennes que des miennes, et il semblerait que mon perso oublie toujours de fermer totalement ses pensées. Remarque, Karyk les liraient quand même, donc je ne peux pas empêcher qu'il en fasse autant pour toi. Aussi, Aphryl, effectivement, Karyk a raison, vous êtes chez moi et je pourrais bien vous expulser à tout moment. J'ai bien failli écrire qu'il aurait pu le faire, mais s'abstenant vous laissait.]

Oromis ouvrit les yeux brusquement et s'offusqua lorsque la jeune métamorphe lui fit une reproche cinglante. Il lui lança un regard qui voulait tout dire : Vous êtes chez moi sans invitation. Mais il ne fit aucune remarque, puisque Karyk enlaça Aphryl et l'embrassa fougueusement. Oromis fit rouler ses yeux et les ignora dans leur amour. Il décroisa les bras, passa à côté des deux amoureux sans les regarder puis prit la direction d'une nouvelle allée. Il savait qu'Opale serait bientôt occupée par Karyk et que sa présence deviendrait inutile. Il devrait donc se contenter de faire autre chose, même s'il espérait que cela ne soit pas lié à une catastrophe.

Aphryl souria, se laissant embrassé par Kayrk. Il avait les lèvres douces...C'était la première fois qu'elle embrassait un homme...Mais elle se recula, décollant ses lèvres de celles de celui qui se présentait devant elle. Elle se retourna et commenca à marcher vers la sortie de la pièce, sans pour autant l'avoir encore quitter. Elle était très mal à l'aise.

Kayrk la vit interrompre le baiser, il la laissat partir en lui transmettant télépathiquement.

*Je vais revenir, je dois régler quelques affaires entre moi et les dieux!*

Puis il regardat Oromis, faisant un regard remerciant pour ne pas avoir réagit à la réplique de Aphryl, ensuite il se tourna et s'avançat vers Opale qui esseyez de deviez ses pensée pour ne pas être sondé par Kayrk, se qui lui fit monté un peu sa colère mais, il restez tout de même maître de lui.

"Bien Opale, c'est bon fais venir ta déesse, que je parle affaire avec elle, et ne soit pas inquiète je ne me battrais pas avec elle ici, déjà car nous sommes dans un lieu emplie de connaissance et que je respecte ce pouvoir qu'est la connaissance, et ensuite car je vais traiter d'affaire importante avec elle donc nul raison d me battre, au pire on va haussez le ton!"

Opale tourna son regard vers son époux quand celui-ci se dirigea vers une autre allée. Elle se mordilla légèrement l'intérieur de la lèvre inférieure en se disant qu'elle était peut-être finalement fait pour servir à rien... Oromis, lui, dans une situation semblabl, il aurait su exactement quoi faire. Elle, elle n'était capable que d'essayer de penser sans savoir quoi faire. Cependant, so coeur commença à faire la chamade lorsque Kayrk se tourna vers elle, suite à ce qu'Aphryl s'en aille de la place. Faire venir la déesse? Maintenant!? Alors qu'elle ne savait même pas comment faire? Alors qu'elle ginorait même si la déesse voudrait bien venir sur Ornelna? C'était sans issu.. C'était fichu! Elle lança un discret et bref regard vers où Oromis était parti... Ho, il était si intelligent, lui... Il aurait trouver cette solution imminente qui aurait pu se dresser devant elle s'en même qu'elle ne s'en rende compte... Et qu'allait être la fureur des dieux si quelque chose arrivait à la déesse alors qu'elle était sur Ornelna? Elle n'osait même pas y penser...
En faite, elle aurait du restr coucher plus longtemps ce matin... Ou même avoir décider de préparer un petit déjeuner à son fabuleux époux avant de venir! Ou peut-être Lord de la destruction serait-il arrivé dans la cuisine à la place?
Elle finit par faire son choix... Elle n'en avait pas des miliers, ou peut-être? Mais puisqu'elle ne les voyait pas, la seule issu à cela allait arriver: Elle allait tenter d'appeler la déesse Cyzra. Elle dit donc à Kayrk, bien qu'elle se doutait que cela allait plus attiser sa fureur qu'autre chose:

-Je vais essayer... Enfin, je veux dire... je... un instant...

Elle cacha son regard désemparé. Elle ne savait vraiment pas comment faire... Elle décida donc de fermer les yeux, laissant ses sens en alerte, au cas où elle l'aurait vraiment rendu furieux. Elle essaya d'appeler la déesse en usant de ses pensées, avant de finir par murmurrer presqu'en un souffle, un petit mot qu'elle même eut de la difficulté en entendre de ses propres oreilles:

-Cyzra....

La fée fit également apparaître une minuscule boule lumineuse dans sa main; Si Kayrk aurait sonder pourquoi elle faisait cela, il aurait émidiatement su que ce N,était pas pour l'attaquer; au contraire! Il n'y avait rien de méchant là-dedans! Ce n'était que pour insiter la déesse à venir, à savoir où se diriger...
Opale finit par rouvrire ses yeux, cherchant à voiir si la déesse était là. Non.. Elle n'y était pas... La bibliothèque était finie! Là, elle était sure et certaine qu'Oromis serait vraiment beaucoup en colère... Elle tourna son regard sur Le Seigneur du Chaos, s'attendant à le voir rouge de colère, à se transformer. Elle n'eut pas le temps de voir sa réaction, puisqu'elle se retournait déjà...
Une énorme source de lumière était apparue derrière elle, laissant voir une magnifique femme lumineuse qui regardait Kayrk. Un frisson la parcourrut. Elle avait réussi.
Cyzra était là. Du moins, une sorte de fantôme était là; le même que dans le temple.

"Bien alors esseye du mieux que tu le peux car ton dieux ou ta déesse n'auras une seconde chance!"

Kayrk tentait de garder son calme, enfin à contenir sa colère, et maitriser l'étallement de son auras, car lacher sa fureur là de suite c'était pas la meilleur chose pour marchander avec les dieux ou même leur passer des accords, il attendit, quand il vit la source lumineuse dans les mains de Opale il ne réagit pas, quand elle eu ouvert les yeux elle sembler terrifier comme voir la fin du monde, Kayrk allait lacher sa fureur mais Cyzra apparut sous la forme d'esprit, Kayrk sous sa forme humaine esquissa un sourire mesquin.

"Tiens je te reconnais, Cyzra, la dernière fois que l'on c'est vue tu était avec tous les autres abrutit qui se disent dieux en train de me combattre, bref, j'ai demander à celle qui te sert d'instrument de t'appeller, je pense savoir ce que tu veux, et je peux te l'amener, mais détaille moi tes désir et je te ferai par de mes conditions!"

Opale observa quelques instants Cyzra en reprenant son souffle, n'entendan que son coeur dans ses oreilles: C'était l'une des premières de sa vie qu'elle eut peur comme cela... Elle dirigea cependant son regard sur Kayrk lorsque ce dernier parla. Elle n'était pas pour dire quoi que ce soit pour le moment, alors elle se contentait d'écouter sans critiquer aucune parole. Il tutoyait la merveilleuse déesse de lumière... Pourtant, cette dernière ne semblait pas du tout réagir à cette marque d'impolitesse, d'arogance même. Opale se serait incliner bien bas devant cette apparition divine, mais elle n'osait pas vraiment le faire, de peur d'attiser une fois de plus la colère et la fureur de la bête de magie. De toute façon, elle savait que la déesse comprendrait...
De son côté, la déesse écoutait les dires de Kayrk sans l'intérompre, se contentant de l'écouter et de bloquer fermement son esprit; Elle savait pertinament que cet ''homme'' face à elle était un as dans ce domaine et qu'il oserait le faire à n'importe qui, même à l'esprit d'une déesse... Elle analisait chaque parole, chaque geste, chaque émotion qui émanait du corps de celui qui se faisait appeler ''Lord du Chaos et de la Deestruction''. Donc, il voulait qu'elle commence par parler. Il était rare qu'il écoute avant d'agir... Peut-être avait-il finalement beaucoup évolué depuis leur précédante rencontre? Pourtant, malgré la menace qu'il pouvait représenter, elle ne pouvait pas lui faire part ouvertement, ainsi, sans aucune autre cérémonie de ses plans. N'importe qui pourrait entendre malgré le fait que la personne la plus près (qui ne se trouvait pas dans la bibliothèque) de la bibliothèque, mais qui avait une écoute surdéveloppée pourrait entendre, et ainsi tenter soit d'empêcher Kayrk de faire sa demande, ou l'aider et vouloir avoir tout le mérite... C'était dangereux et cela mettrait beaucoup trop de chose sur la table. Elle se contenta de répondre, sans émotion apparente et d'un calme absolu:

-Je n'ignore point que tu déduis très vite, Kayrk. Il serait mieux, de ce fait, que tu fasses part de tes conditions en premier.

La déesse ne regardait que Kayr, sans ciller. Elle savait fort bien que cela ne ferait guère plaisir d'entendre ces paroles, mais elle savait également qu'il n'était ni fou, ni sot; Il n'attaquerait pas. Il attachait une certaine importance aux livres, et cette pièce contenait tant de livres, dont plusieurs étaient uniques au monde. De plus, il savait qu'il y avait Oromis dans la bibliothèque. Ce dernier était un immortel, et elle savait que Kayrk l'avait déjà formé personnellement.
Elle pouvait de toute façon se dématérialiser quand elle le voulait. L'attaquer n'aurait servit à rien par ce fait. Bref, la déesse de la lumière, sans connaître personnellement Kayrk, le savait doter d'une grande intelligence. Il n'attaquerait pas. Aussi bien savoir dès le début ce qu'il voulait.

"Alors soit, voici mes conditions, pas d'entourloupe, je suivrez les directives, mais je ne la jouerai pas pacifiste, je veux avoir le soutiens des paysant, je les protègerait des soldat, et je une fois arriver à votre but faire celon mon bon vouloir en coopération avec vous...Comme celà on y trouveras tous notre compte celà vous conviens?"

Kayrk avait donner ses conditions, son esprit fermer, mais il ne laisser pas de moyen de comprendre qu'il savait très bien ce que voulait Cyzra, car il avait un avantage et il compter le garder.

Oromis n'était pas sorti de la bibliothèque, en effet. Il s'était glissé dans une allée adjacente et avait sorti quelques livres des étagères, en prenant grand soin de masquer son aura et de bloquer ses pensées. Bloquer ses pensées était un exercice facile, mais masquer sa puissance et son aura était plus demandant un peu. Par contre, il devenait indédectable ou presque. Si quelqu'un comme Karyk sentait sa puissance, il ne sentirait que celle d'un humain normal ayant la force d'un simple paysan. En méditation, c'était ce qu'il pratiquait le plus, comme ça il pouvait agir en toute sûreté, s'il devait agir.

Livre en main, il avait commencé à feuilleter un document politique d'Aïkadaé, retraçant l'histoire de la politique du pays depuis sa création. Fort intéressant, mais pas assez pour ce qui eut attiré son attention lorsqu'il sentit une force divine se matérialiser. Cyzra était donc là, Opale avait réussi...Oromis se colla contre l'étagère, le livre contre sa poitrine puisqu'il avait croisé les bras. Il ferma les yeux à nouveau pour se concentrer sur ce qui se disait, bien qu'il sû qu'il ne tenait pas à espionner personne, encore moins Cyzra, Karyk ou Opale. Mais il le fit tout de même. Il voulait absolument savoir si ce qu'il avait lu s'avérait faux ou bien si c'était véridique. Il ne savait toujours pas le nom de l'auteur de ce livre, mais il s'en souciait guère.

Il garda sa présence masquée et ne fit qu'écouter, sans réfléchir du tout, de ce qui se disait entre Karyk et Cyzra. Il ouvrit à nouveau son livre en faisant tourner les pages, au cas où on s'atterderait aux détails et qu'on remarquait qu'il semblait tout à coup plutôt inactif dans sa bibliothèque.

[HJ : Désolé pour l'absence, mais j'étais plutôt à court d'idées :S.]

[hj: Je vais répondre sous-peu... C'est que j'attends l'avis de Nickye pour savoir si Cyzra accepte ou refuse... ]

Invité

Aphryl n'avait pas quitté la bibliothèque, de ce fait, elle restait là, les bras croisés à observer les petites lucioles bouger d'un mur à l'autre. Ce spectable était tout simplement ahurissant. C'était bien la première fois qu'elle voyait tant de propreté, autrepart que son manoir. Jamais elle n'avait vu un château si...Magique! Son esprit vaguait à ne pas se concentrer sur ce qui se passait de l'autre côté de la bibliothèque, malgré l'intense lumière qui y était dégagée, quelques secondes au paravant. Son regard parcourut les allées en quête d'un livre qui aurait peut-être les informations dont elle cherchait. Ape croisa l'homme, mais ne s'en soucia pas; Elle n'aimait pas être déranger, donc elle ne le ferait pas. La jeune femme décroisa les bras et s'avanca à nouveau au travers de l'énorme pièce, sans sourire. Lassée, elle levait à peine les jambes. Elle ne faisait pas de bruit, comme dans toute bibliothèque. Aphryl s'arrêta subitement devant une rangée de livres, ses sens aux alertes. Elle fit un 90° degré sur sa droite et observa chaque étagère avec ses fins doigts. Dès qu'elle toucha la couverture d'entre un, sa main se changea progressivement en plante. Un sourire s'esquissa sur son visage. Dès qu'elle voulu le récupérer, pourtant, le livre recula vers ses confrères. La paysanne émit un léger rire et s'avanca vers celui-ci. Le petit roman à la couverture d'écorce gémit, de peur qu'elle ne lui fasse du mal. Mais lorsqu'elle parvint à l'atteindre sans qu'il ne s'enfuit, elle lui flatta le dos et souria. Il frémit à son contact puis finit par ronronner. En allant vers les tables, elle ouvrit le livre en découvrant avec stupéfaction, qu'il n'y avait aucune écriture! Ape se leva, décidée à aller le retourner, jusqu'avant que celui-ci ne se mette à écrire d'une encre verte, sur les pages de bouleau. C'était comme cultiver son savoir à travers les connaissances d'un autre...

(je t'ai envoyé un mp^^)

Cyzra écouta les indications de Kayrk. Au moins, il ne désirait pas décimer la population entière du royaume. Un léger sourire était sur ses lèvres. Elle pensait à quoi répondre à cet être du mal. Elle ne voulait pas que des guerres éclatent dans le royaume pour un roi. Bien qu'il ne veule pas la faire ''pacifiste'', il devrait donc le faire calmemant sans poignarder le roi dans le dos. Cela n'avancerait à rien mis à part l'auto-destruction de ce magnifique royaume. De plus, il devrait être ouvert au suggestion que le peuple lui ferait, et donc ne pas prendre les pleins pouvoirs de ce royaume; elle ne désirait surtout pas que le pouvoir lui monte à la tête. Il devra donc laisser le peuple continuer de faire ce qu'il veut en rapport avec sa croyance. En dernier, il ne devrait pas prioriser le mal pour le bien dans le royaume; c'est d'ailleur d'Aïkadaé dont il est question, le royaume du bien. Bref, il ne devra pas changer le quotidien du peuple, mis à part pour faire des amiliorations telles qu'instaurer la démocratie.

-J'accepte vos conditions commença-t-elle. Cependant, j'aimerais que vous acceptiez les miennes. Peut-être ne voulez-vous point la faire pacifiste, mais si vous le faite de manière brusque, vous ne pourrez protéger le peuple contre les soldats; ils ne comprendront pas émidiatement et vous attaqueront tous. De plus, rien ne devra être changer dans le quotidien de ces derniers; leur croyance reste la même, leurs activités ne devront pas changer et ne devront pas prioriser le mal pour le bien. Ils doivent donc rester comme ils le désir.Vous ne devrez pas non plus diriger le peuple comme il est fait en ce moment; ils pourront vous parler et vous devrez les écouter et tenter de répondre à leur demande. Une fois cet air de changement instaurer, nous colaboreront en effet ensemble pour trouver les meilleurs solutions afin que les droits et demandes puisse être respectés. Cela vous convient-il?

Elle continua de le regarder en attendant qu'il lui réplique quelque chose. Elle voulait être sure de pouvoir continuer de faire suivre le bon chemin à la bête pour le peuple. Elle n'ignorait pas non plus que le royaume ennemi voudrait probablement les attaquer un jour, et cela était le cas durant les changements, elle ne désirait pas du tout que le royaume soit désuni et qu'il devienne une cible facile pour le mal. Kayrk comprendrait probablement.

Quant à Opale, elle observait la déesse et la bête discuter en ne comprenant pas tout à fait. Cependant, plus la discution avançait, mieux elle pensait comprendre. Surtout s'il était question de soldat... Elle écoutait en se sentant très petite au entre ces deux personnes aux pouvoirs gigantesques. Cependant, elle entendit une magnifique voix chanter dans un éco. Cette voix semblait venir de dehors. Ce qui lui parrut étrange, pourtant, c'est que cette voix lui était familliaire... Elle ne dit, ne voulant pas déranger la couversation, et resta là. Elle se dit cependant intérieurement qu'elle irait voir à l'extérieur qui était-ce.

[hj: désolé, mes phrases sont très mal formulées, alors voilà les conditions: laisser le peuple comme il l'est, l'écouter, et colaborer avec Cyzra. Il devra aussi laisser le peuple donner son avis. Je pense que c'est pas mal tout ce qu'elle peut demander.... Sinon, ça va aller avec le temps....]