Fin de la Défense Brisée.

Le Seigneur Balrog survola la cité de la Défense Brisée, et il se posat au sommet du donjon, dans un foilie grandissante, il décimat tout, et ne laissat aucune vie, après 1h ce n'était que des ruines, des flammes, du sang et des cadavres, kayrk repris forme humaine, et il entrat dans son donjon, montant au sommet, et il se posat sur son trône, les drapeau de son ancien clan déssimer par sa folie floter encore dans le donjon Irkyona, et Kayrk fou resterlà, il était en paix avec aucune vie pour leperturbé, rien, juste la paix...

Pendant un moment, Ape s'arrêta progressivement. Elle cru entendre enfin sa voix! Cet endroit semblait avoir été la proie des flammes et d'une attaque très subite, car tout ce qui en restait n'était que cadavres et sang...Ça faisait un moment qu'elle n'avait pas vu l'oiseau en question, mais son instinct lui avait rappeler la présence de Kayrk, qu'elle n'arrivait plus à sentir. Son cri était déchirant, mais son coeur battait tellement fort qu'elle l'entendit à peine. En cessant de marcher complètement, elle apercu enfin l'oiseau, tournoyer autour du donjon. Elle courru aussi vite que ses pieds le lui permettait et fonca à l'intérieur. Elle monta et monta, en cherchant dans chaque pièce sa présence. Essoufflée, elle tomba dans les marches. Le visage en sueur, elle ne put formuller qu'un seul mot.

- Kayrk...murmura-t-elle.

En levant les yeux, elle l'apercu enfin...Elle était rendue au sommet du donjon. Elle rampa tant bien que mal jusqu'à lui, sans pour autant s'en approcher vraiment.

Faisant soin de ne pas se brûler, elle se rapprocha en essayant de calmer son coeur. Elle n'avait plus rien. Sa demeure, son seul ami et maintenant Kayrk semblait mourir. Elle le regarda tendrement, un sourire appaissant aux lèvres. Elle posa ses mains sur son corps brûlant et fit un doux sifflement grâce à sa belle voix.

- Chuttt....Si tu souffres...Je dois souffrir à ta douleur...Tu m'as déjà aider...c'est à mon tour de le faire...

Sans prévenir, elle l'embrassa passionnément, aspirant en elle, les ténèbres de Kayrk. Elle ne voulait pas céder à ce baiser, malgré la douleur qu'il lui infligeait.

Aphryl avait goûté pour la première fois de sa vie au mal pur...C'était comme voir le monde d'une façon différente. Elle avait senti en elle des sentiments de haines, de violence, de folie et même de jalousie...Tout ça à cause d'un coeur de dieux trop noir...Elle prit une grande respiration à son tour, voyant qu'elle ne sentait plus d'air dans ses poumons. Elle était humaine après tout... Rapidement, Ape bondit à la force des bras de Kayrk. Son baiser avec lui pouvait être le dernier. Elle le regarda désespéré. Il ne pourrait pas survivre face à une force divine! C'était absurde! La jeune femme s'approcha de lui, craintive pour lui.

- Je ne veux pas que tu partes...

Même ses menaces de mort ne l'atteignait pas...Elle détestait le voir souffrir. Les gens trop imprudents ne devaient pas venir le voir, car ils auraient affaire avec elle. En prennant son bras, elle passa celui-ci derrière son épaule et le traina jusqu'à son trône. Dès que celui-ci fut assis, un silence se manifesta entre les deux êtres. N'osant pas le rompre, elle attendit une réaction de la part de celui qu'elle aimait.

Sentant qu'elle ne pourrait pas refuser à sa demande, la jeune femme obtempera. Elle se retourna, en lui faisant face. Il était si fort pour soutenir une telle puissance, tandis qu'elle, elle n'était qu'une humaine...Comment pouvait-il l'aimer...Si cela était bel et bien le sentiment qu'elle ressentait pour lui et lui pour elle. Des larmes vinrent à ses yeux et coulèrent sans qu'elle ne puisse les arrêter. Aphryl sentit son coeur défaillir au point qu'elle balbutia ses paroles, sous le flot de ses larmes.

- Pourquoi ce coeur serait-il plus important à tes yeux que le mien? sanglota-t-elle.

C'était rare pour une fille comme Ape de démontrer autant ses émotions. Mais depuis le temps qu'elle se contenait, elle n'aurait jamais pu tenir plus longtemps...

Aphryl baissa les yeux au sol. Elle ne voulait pas le regarder...Elle avait beau l'aimer, son coeur lui disait que le pouvoir le rendrait fou allié... En fermant les yeux, elle renifla sa peine et sa douleur. Après son explication, Ape ne pleurait plus. Elle leva les yeux et croisa les lèvres de Kayrk. Son coeur défaillit. Elle se sépara de lui et alla dans la pièce adjacente, sans poser son regard sur lui. Ce n'était pas qu'elle était contre lui, mais sa confiance lui disait d'y réfléchir. De nature à suivre son instinct, elle alla au bord de la fenêtre et du petit balcon. La jeune femme s'accôta à la barrière de pierre, qui l'empêchait de tomber. Elle regardait l'horizon, sans voir quelque chose de particulier. Ses pensées étaient consentré sur celui qu'elle aimait. Elle tira sur la boucle qui tenait ses cheveux en tresse et les peigna avec ses doigts fins. Ses longs cheveux blonds, qui battaient maintenant au vent, reflètaient la lueur de la lune.

" Si seulement je pourrais le croire... " désespéra-t-elle.

Après un moment, elle se retourna et alla dans la pièce. Elle l'observa un instant et soupira. Avec grâce, elle marcha jusqu'à lit où elle se laissa choir, le regard vide. D'un mouvement lent, elle s'étendit confortablement sur le côté. Elle vit le journal que Kayrk lui avait parlé. Elle le prit et le feuilleta. C'était comme lire dans les pensées d'un autre, ce qu'elle n'avait jamais fait...Aphryl soupira, voyant son dernier projet qu'il avait écrit. Elle referma le journal et le déposa près d'elle. Elle regarda le mur un long moment sans faire d'autre chose, qu'écouter le coeur de Kayrk...Elle avait beau être à cent pas de lui, elle l'entendait de loin. Elle s'endormit avec un sourire paisible au visage.

Après quelques minutes de répis, une voix réveilla la demoiselle. Elle ouvrit les yeux, sans bouger le reste de son corps. C'était un homme qui parlait, ça, elle en était sûre. Mais elle n'avait jamais entendu cette voix. Un peu troublée, elle se retourna et s'assoya au bord du lit un moment. En mettant rapidement sa main dans ses cheveux, elle ébouriffa sa longues chevelure et se leva. Aussi silencieuse qu'un arbre, la jeune femme entrouva la porte de la chambre et regarda hors de la pièce. Il y avait effectivement là un être, qu'elle sentait agressif et cruel. Avant même que Kayrk ne se lève, elle sorti de la pièce, et le pièga avec un de ses sorts. Un arbre poussa très rapidement du sol et s'entortilla à son corps. Elle le regarda, avec prudence.

- Qui êtes-vous et pourquoi êtes-vous ici? lanca-t-elle sèchement.

Kayrk prit rapidement panique. Il semblait qu'il avait depuis longtemps oublié la voix de son maître. Cela n'importait pas. Il allait le soumettre au mesmer s'il le devait.(Pour ceux qui ne savaient pas, le mesmer est un art consistant à s'approprier l'esprit d'un autre et de lui dicter se qu'il doit faire à son corps, à l'instar de l'hypnose qui consiste à donner des ordres au subconscient qui fait ensuite agir le corps. Le mesmer est donc considérablement plus dangeureux que l'hypnose car il peut laisser des séquelles à l'esprit. Pour les intéresés, le mesmer fut perfectionné par les fées afin de garder leurs cachettes secrètes, mais les plus puissants des arts occultes et psychiques parviennent à en faire la maîtrise.)Rapidement, Kayrk prit la fuite par des portails. Soit il cherchait d'où la voix du Mage provenait, soit il tentait de la fuir. Par la suite, la jeune femme revint et s'emparra de lui pour ensuite sceller la pièce avec de la magie druidique. Un arbre se mit à pousser sous le Mage Noir en se refermant sur son esprit errant.

-Pauvre sotte. Cette magie, je la domine.

Sur ce, le Mage détruit l'arbre qui l'entourait en le faisant imploser, annéantissant par le même fait la barrière naturelle.

-Je serai clément aujourd'hui. Sauves-toi le plus loin que tu le peuves et laisse moi avec lui. Désobéir te serait fatal et je pourrais très bien changer d'avis sur ton sort.

Athos regarda directement en direction de la jeune fille qui tentait de protéger Kayrk. Le Mage lisait dans ses yeux une forte détermination de protéger son amour. Quelle idiote, l'amour ne le sauvera pas de ce qu'il est vraiment...songea-t-il. Puis il regarda Kayrk droit dans les yeux.

-Kayrk. Rejoins-moi à nouveau. Nous détruirons les dieux ensembles. C'est notre rêve le plus cher.

Lentement, Athos attira une armure qui se trouvait dans la salle vers lui. Il entra à l'intérieur et affixa son âme au métal. Puis, sans avertir, il agrippa l'amour de Kayrk par le cou et la leva de terre. L'armure était très grande, donc Aphryl devait flotter d'un pied au dessus du sol. Il savait qu'elle se débattrait et qu'elle essaierait probablement de lui lancer la boule de feu, mais il avait tout prévu puisque l'armure saurait la repousser. Au travers du casque apparaissaient 2 yeux mauves perçants et froids qu'il posa directement dans ceux de sa présumée victime.

-Écoute moi bien car je ne le dirai qu'une seule fois : N'essaies pas de te faire plus courageuse que tu ne l'es vraiment. Tu es chanceuse que Kayrk soit éprit de toi. Mais tentes ne cesserait-ce qu'une maneouvre mal placée et je te lance par la fenêtre. Tu es mieux d'avoir compris cette fois.

Il lui lança un regard noir à glacer le sang et resserra la poigne de la main droite de l'armure sur le cou de la fille. Puis il la laissa tomber au sol et ne lui porta plus aucune attention. Il se tourna vers Kayrk et lui parla promptement, sans même prendre connaissance que la fille écoutait.

-Je vais être clément. Malheureusement, je ne peux rien contre l'amour, et c'est pourquoi je vais la laisser auprès de toi. Et puis, comme tu as absorbé de l'énergie des dieux, même si c'est Dimitrios, tu mérites d'être récompensé. Donc, oui, Aphryl peut rester avec toi. Mais soit averti que si tu la laisses venir entre ton devoir et tes sentiments, je la tuerai sans hésiter une seconde. Ne me déçois pas, Kayrk. Tu es ma plus grande réussite et j'ai besoin de toi.

Le Mage Noir savait bien que sa création était venue interférer entre lui et Aphryl. Il avait senti la magie. Mais cela ne le dérangea pas. S'il le voulait, il aurait pu la tuer même avec la barrière créée par Kayrk. Pour lui, tout était question d'utilité. Et ici maintenant, Aphryl était utile à Kayrk et donc utile pour lui. Par contre si elle devenait inutile, il s'en débarrasserait, et très facilement...

-Ne crois pas que je n'ai pas vu ce que tu viens de faire. Mais je m'en fiche royalement que tu la sauves ou pas. Elle ne m'est utile à rien d'autre qu'à te savoir en contrôle de tes pouvoirs. Oui Kayrk, je suis revenu et j'ai besoin de toi. Je veux retrouver mon corps physique. Je ne suis qu'une enveloppe dont il ne reste que le quart des pouvoirs. La Bête, nous allons détruire les dieux une bonne fois pour toutes. Je dois me venger pour la défaite que j'ai subite il y a longtemps. J'ai même dû simuler ma mort pour être certain de ne pas être traqué! Kayrk, j'ai besoin de toi pour retrouver mon corps et ma puissance qui faisait trembler tous les dieux, même Dimitrios. Je ne peux pas faire cela tout seul. Et puis de toute façon, je veux anéantir les dieux et tu m'es primordial pour y arriver.