Ner'ghal [vagabond]

La venue au monde de Ner'ghal n'est pas des plus saines. Il existe en ce monde des instances angéliques envoyées sur le territoire des vivants pour une raison que nous ignorons. Le plus triste est quand ces engeances se retrouvent piégées, torturées puis violées et enfin exécutées. Ce fut le cas du père du jeune homme que l'on nomme Ner'ghal. Le pauvre ange se nommait Siriel, et dans sa condition de vagabond, il faut amené à croiser le chemin des Matriarches de L'Ombre, cette caste de guerrières et sorcières croisant un sang démoniaque et des origines remontant aux Elfes Noirs. Celles-ci parvinrent à tendre un piège, par pur plaisir, à l'ange, et l'emmenèrent dans leur cité souterraine d'Ish'narath pour l'enfermer dans les geôles de leur Donjon. Après d'atroces souffrances physiques et morales, Siriel entendit des pas de groupe se rapprocher de sa cellule. Trois matriarches soulevèrent l'homme, étendu sur les dalles froides et épuisé, et le menèrent à ce qui semblait être une chambre luxuriante aux rideaux de soie rouge, à la moquette confortable et à l'atmosphère cependant inquiétante. Cette atmosphère était due au fait que dans cette chambre, était allongée sur une couche une matriarche, à la beauté infernale mais dont la chaleur était atténuée par le froid dans le dos que l'on pouvait éprouver en croisant le regard de cette créature. Les geôlières poussèrent Siriel, mains menottées dans le dos, forcant celui-ci à s'agenouiller. Ses forces ne lui permettaient pas de lever, ni les genoux ni le cou. La matriarche rôdait à la manière d'un vautour charognard autour du prisonnier, effleurant ses joues avec ses longs ongles et le fouet qu'elle avait en main. Elle le força à la regarder, en le tirant par les cheveux, faisant ainsi son cou se lever. Elle lui fit alors une proposition plus qu'étrange. Elle lui demanda s'il souhaitait mourrir dans le bonheur, physique bien sûr. Il était bien surpris, mais se réisgna à répondre oui, car il ne souhaitait pas vivre une minute de plus ici. La matriarche lui répondit qu'elle exaucerai sa volonté s'il parvenait à lui faire un héritier. Les heures qui suivirent furent les plus humiliantes et à la fois les plus plaisantes de sa longue existences. Mais ceci prit vite fin, car une fois ceci fait, la matriarche éxecuta Siriel de ses propres mains en lui plantant une dague dans le coeur, l'achevant d'un seul coup.

Dans cette particulière société matriciale, les individus masculins occupaient un rôle très second: serviteurs, laquais ou bien éclaireurs, ils ont moins de droits que la gent féminine. Mais pour Ner'ghal, il n'en fut rien, car sa mère était la Grande Prêtresse des matriarches, celle qui régissait ce domaine. Il eut alors droit à des égards, mais n'était pas choyé de sentiments. D’ailleurs témoigner de l’affection ou de la compassion est chez les Matriarches était l’indice d’une faiblesse morale contraire à leur éthique volontariste, surtout de mère à enfant, encore plus s'il s'agit d'un garçon. Entraîné et éduqué par uniquement de femmes se ressentit d'ailleurs dans sa confrontation avec le monde extérieur, une fois son rite de passage à l'âge adulte effectué. Rite plutôt marginal et peu en phase avec ce que l'on peut imaginer, puisqu'il s'agit d'un ébat avec un prisonnier condamné pour les futurs femmes et d'un inceste pour les futurs hommes.