De retour sur les plaines

Après être partie plusieurs jours, Zorah revint au même endroit où l'homme l'avait attaquée. Elle déharnacha les chevaux, en laissa un se sauver et garda l'autre. Elle improvisa une selle avec ce qu'elle trouva dans la calèche et lui fit une bride avec les longues rênes. Elle l'attacha à un tronc d'arbre et le laissa se reposer le temps qu'elle fasse son boulot.

Elle attendit au soir avant de retourner au lac où l'homme avait surgit des arbres. Elle prit le couteau et se dirigea vers l'endroit. Elle prit même la peine d'enlerver une couche d'épaisseur et d'enter dans l'eau tiède. Elle alla au plein milieu du lac et attendit une réponse.

Enfin, un homme sortit de la forêt et s'approcha du lac. Il ordonna d'un ton très sévère à Zorah de sortir. Elle s'avança tranquillement, tenant bien fermemant le couteau entre les mains. Lorsqu'elle arriva à quelques pas de lui, elle remarqua qu'il avait avec lui plusieurs autres hommes.

- Comme vous avez l'air assez tête de cochon,commença-t-il, je me suis apporté de l'aide. Ce n'est pas très compliqué ce que nous comptons faire, nous demandons juste votre collaboration...
Zorah compit rapidement qu'il se foutait d'elle vu le sourir sarcastique qui lui éclairait les lèvres. Elle savait que son seul but était de la tuer, et qu'il s'était apporté d'autres personnes pour ne pas la laisser s'échaper une deuxième fois.
Elle réfléchit rapidement, puis se dit que s'il lui ordonne de sortir, il n'oserait certainement pas entrer. Alors elle se retourna et plongea dans le lac, nageant le plus rapidement possible vers n'importe où. Lorsqu'elle se cru assez loin, elle se retourna et aucun homme ne la suivait... en fait ne la suivait dans le lac.

*Mais ils doivent me suivre de la terre donc je dois continuer de me sauver...*

Après avoir longtemps nâger, Zorah s'arrêta, à bout de souffle. Elle s'approcha du bord afin de pouvoir mettre pied à terre puis écouta les bruits. Elle n'entendais absolument rien alors peut-être pouvait elle sortir dans la forêt, rejoindre le cheval et se sauver. Mais comment saurait-elle où elle est, puisqu'elle ne peut quand même pas marcher sur le bord de la rivière, elle se ferait prendre.
*Et puis de toute façon, je suis armée!*
Elle sortit tranquillement de l'eau, aux aguets du moindre bruit. Rendu sur la terre ferme, elle marcha en direction d'où elle pensait être arrivée.

A peine avait-elle fait quelques pas hors de l'eau que Zora entendit quelqu'un marcher derrière elle. Elle se retourna et vit un homme qui la suivait. Elle courrut alors le plus vite qui lui était possible de courir sans s'enfarger et entendit l'homme crier aux autres "elle est là! Je l'ai!". Elle accéléra le rythme un peu et finit par arriver, a bout de souffle, a l'endroit ou elle avait laisser son cheval. Elle le détacha de l'arbre, pris a peine le temps de monter dessus qu'elle le lança déja au galop. Comble de malheur, les hommes aussi avaient des chevaux. Donc, a chaque fois que son cheval mettait un pied au sol, elle le poussa de nouveau afin de garder une grande avance.

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